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Critique de cmpf


cmpf
13 septembre 2017

On n'est jamais déçu avec Jane Austen. On retrouve son univers dans ce roman. le mariage des femmes, la critique de la “bonne société” de la fin 18eme, l'ironie.

Un moment de la vie de trois soeurs avec leur père veuf le baronnet Eliot, assez ridicule dans sa fierté de son lignage et de sa beauté. L'aînée ressemblant à son père est assez bien vue par lui, la troisième est mariée, mais la seconde Anne toujours célibataire à 27 ans a perdu sa fraîcheur et ne reçoit aucune marque d'affection ou seulement d'estime. Plus jeune elle a eu un grand amour, mais le jeune homme a paru à sa famille sans richesse et sans perspectives d'avenir. Aussi Anne s'est elle laissée persuader, en particulier par Lady Russell sa marraine, femme de bon sens mais très attachée elle aussi aux titres, de renoncer à ce mariage. Mais elle n'est pas frivole et aucun autre homme ne l'a séduite.
Mais Frederick Wentworth s'est élevé dans la hiérarchie de la Marine. Il n'est certes pas issu d'une famille noble comme le baronnet mais il doit son rang à sa valeur. le hasard le fait fréquenter à nouveau l'entourage d'Anne auquel par ressentiment il ne montre qu'indifférence. Mais le coeur d'Anne bat toujours plus vite à son approche.

Entre autres lieux du roman la ville de Bath où Jane Austen s'en donne à coeur joie de moquer les résidents permanents ou de passage.
La palme du ridicule est toutefois détenu à mon sens par Marie, soeur d'Anne mariée et ayant deux enfants et pour laquelle le monde ne tourne qu'autour d'elle. Extrêmement égoïste, elle se plaint sans cesse de malaises et du manque de considération que les autres lui marquent.
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