Vous transpercez mon âme. Je suis partagé entre l'angoisse et l'espoir. Non, ne me dites pas qu'il est trop tard, que ces précieux sentiments ont disparu à jamais. Je vous offre de nouveau un cœur qui vous appartient encore plus totalement que lorsque vous l'avez brisé [...].
Elle se fiait plus à la sincérité de ceux qui disent parfois une parole irréfléchie qu’à ceux dont la présence d’esprit ne fait jamais défaut, et dont la langue ne se trompe jamais.
… Je mériterais le mépris si j’osais supposer que la véritable affection et la confiance appartiennent seulement aux femmes. Non, je vous crois capables dans le mariage de toutes les grandes et nobles choses. Je crois que vous pouvez supporter beaucoup tant que… (Permettez-moi de le dire), tant que vous avez un but. Je veux dire tant que la femme que vous aimez existe et vit pour vous. Le seul privilège que je réclame pour mon sexe (et il n’est pas très enviable, n’en soyez pas jaloux), c’est d’aimer plus longtemps quand il n’y a plus ni vie ni espoir »
Si j'aimais un homme, comme elle aime l'amiral, je serais toujours avec lui, rien ne pourrait jamais nous séparer et j'aimerais mieux être renversée avec lui que d'être conduite sans encombre par un autre.
"I can listen no longer in silence. I must speak to you by such means as are within my reach. You pierce my soul. I am half agony, half hope. Tell me not that I am too late, that such precious feelings are gone for ever. I offer myself to you again with a heart even more your own than when you almost broke it, eight years and a half ago. Dare not say that man forgets sooner than woman, that his love has an earlier death. I have loved none but you. Unjust I may have been, weak and resentful I have been, but never inconstant. You alone have brought me to Bath. For you alone, I think and plan. Have you not seen this? Can you fail to have understood my wishes? I had not waited even these ten days, could I have read your feelings, as I think you must have penetrated mine. I can hardly write. I am every instant hearing something which overpowers me. You sink your voice, but I can distinguish the tones of that voice when they would be lost on others. Too good, too excellent creature! You do us justice, indeed. You do believe that there is true attachment and constancy among men. Believe it to be most fervent, most undeviating, in F. W.
"I must go, uncertain of my fate; but I shall return hither, or follow your party, as soon as possible. A word, a look, will be enough to decide whether I enter your father's house this evening or never."
Il n'avait pas pardonné à Anne Elliot. Elle l'avait lésé, délaissé et déçu et , ce qui est pire, elle avait montré, en agissant ainsi, une faiblesse de caractère que son tempérament décidé et confiant ne pouvait tolérer. Elle l'avait abandonné pour obliger autrui. Cela avait été l'effet d'un excès de persuasion. C'était un signe de faiblesse et de timidité.
Chansons et proverbes, tous parlent de l'humeur volage des femmes. Mais peut- être direz-vous que tous ont été écrits par des hommes .
On l'avait contrainte à la prudence dans sa jeunesse ; elle apprenait le romanesque avec l'âge _ suite naturelle d'un début artificiel.
Les hommes, en écrivant l’histoire, ont sur nous (femmes) tous les avantages ; ils ont plus d’instruction, et la plume est dans leurs mains.
Nous vivons à l'intérieur, tranquilles, renfermées, et nous n'existons que par le sentiment.