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Critique de Albina
Donner à un quadrupède l'étoffe d'un personnage principal et le suivre dans ses tribulations, il fallait oser et relever le défi ! Cela débouche sur un récit palpitant et plein d'humour dont tous les protagonistes sont vus à travers les yeux de ce chien à l'intelligence exceptionnelle appelé Mr Bones (tour à tour prénommé, Cal puis Sparken et Spartakus).
Il sera le compagnon de Willy, son premier maitre, sorte de poète avorté dont le décès le plongera dans les affres de l'abandon et le précipitera dans l'errance, puis d'un petit garçon, Henri, dont le père tient un restaurant chinois, et il atterrit enfin dans une famille bourgeoise chaotique dont la désintégration est imminente.
Là, confort et bien-être ont un prix ; il sera en partie privé de sa liberté, castré et devra supporter une chaine.
Mr Bones est le confident et le dépositaire privilégié de certains secrets (un peu comme un psy), mais il est dans l'incapacité de répondre (c'est dire que l'auteur aborde tout un tas de problèmes existentiels en partant de la communication, de l'abandon, de la solitude jusqu'à la dépendance à l'autre...)
C'est un regard d'amour inconditionnel, et paradoxalement sans concession sur la vie des différents protagonistes du roman. Mais c'est aussi l'occasion d'affirmer que l'amour inconditionnel (même celui d'un chien) avec ces corolaires loyauté et fidélité, n'est pas la soumission. C'est ce qu'on comprendra dans les toutes dernières pages de ce récit captivant.
Il sera le compagnon de Willy, son premier maitre, sorte de poète avorté dont le décès le plongera dans les affres de l'abandon et le précipitera dans l'errance, puis d'un petit garçon, Henri, dont le père tient un restaurant chinois, et il atterrit enfin dans une famille bourgeoise chaotique dont la désintégration est imminente.
Là, confort et bien-être ont un prix ; il sera en partie privé de sa liberté, castré et devra supporter une chaine.
Mr Bones est le confident et le dépositaire privilégié de certains secrets (un peu comme un psy), mais il est dans l'incapacité de répondre (c'est dire que l'auteur aborde tout un tas de problèmes existentiels en partant de la communication, de l'abandon, de la solitude jusqu'à la dépendance à l'autre...)
C'est un regard d'amour inconditionnel, et paradoxalement sans concession sur la vie des différents protagonistes du roman. Mais c'est aussi l'occasion d'affirmer que l'amour inconditionnel (même celui d'un chien) avec ces corolaires loyauté et fidélité, n'est pas la soumission. C'est ce qu'on comprendra dans les toutes dernières pages de ce récit captivant.
