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Critique de Vermeer


Avec ce dernier volume de la trilogie, le lecteur débute en se disant Ah enfin un roman traditionnel, une histoire facile avec de vrais personnages, on va se reposer. Résultat : on se retrouve peut-être encore plus perdu à la fin du roman.
Le narrateur jamais nommé (tiens donc !) est appelé par une certaine Sophie car son mari Fanshawe a disparu. Fanshawe est un ami d'enfance du narrateur, il a laissé des écrits et a demandé que ce soit le narrateur qui soit chargé d'éditer (ou pas ) son oeuvre. Les écrits de Fanshawe sont publiés, connaissent un grand succès mais le doute commence à s'installer chez es éditeurs : Fanshawe en est-il l'auteur ? le narrateur après avoir fait publier les oeuvres de son ami, être tombé amoureux de Sophie, la femme de son ami l'a épousée, a adopté son fils s'apprête à publier une biographie. Attention danger...Sa quête pourrait mettre en danger sa personnalité. D'autant que nous découvrons que si le narrateur admirait son ami si beau, si intelligent, si à l'aise en société, si désintéressé, il éprouvait aussi une secrète haine liée à de la jalousie (comment ne pas en éprouver auprès d'un être aussi parfait). Pourquoi a-t-il disparu ? où est-il ? cette quête devient une obsession, une interrogation sur la condition humaine car bien sûr son ami n'est pas aussi parfait que les apparences le laissaient penser. Les fêlures sont toujours présentes au plus profond des êtres.
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