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Critique de Imelda75


« Parfois, je me prends à imaginer que Valentine n'a pas existé, que son épaisseur pelliculaire, entre la présence et l'absence, ne fut qu'un songe, une création que mon esprit aurait conçue à partir de morceaux de vie passée, de fantasmes, d'un jeu de miroirs projetant mes désirs les plus enfouis. Un roman. Un roman blond et bleu. » En quelques mots extraits de la fin de l'ouvrage, Christian Authier, écrivain quadragénaire contemporain, résume la relation que le narrateur a partagée avec une fragile jeune femme aux yeux bleus.

Authier parle avec délicatesse de la passion amoureuse, à travers cette histoire si banale qu'on s'ennuierait presque. Ce sont des touches, des souvenirs, des photos, des chuchotements. Il réussit, surtout dans la seconde moitié de ce court roman, à montrer l'extrême singularité de leur relation, esquissée autour de verres dans des bars ou de discussions atypiques. le temps passé lui donne la lucidité : « Moi qui me voyais en Prince charmant sauvant Cendrillon des marâtres, je n'avais été qu'un passant. » On sent la culpabilité sourdre de ces lignes où il tente de « renouer les liens ». Trop épris, il n'avait pas vu venir la rupture : « Moi qui faisais profession d'observer les faits et les êtres, j'ai raté les signes. Ma focale trop rapprochée m'empêchait de percevoir les détails. »

Lien : http://carnetsdimelda.wordpr..
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