AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lesecondsouffle


Marie a eu un parcours tragique à la suite du divorce de ses parents. Avec sa soeur et son père ils partent vivre à l'étage de la maison médicale dans laquelle il travaillait. Un endroit insalubre, pas chauffé avec très peu de revenus et quasiment aucune nourriture. Elle sombre petit à petit dans la délinquance en buvant, fumant, se droguant et même en volant.

Un soir de coupe du monde 98, elle se replonge dans un ouvrage sur l'Islam qu'elle avait déjà entamé. Pour elle c'est la révélation, elle souhaite se convertir et vivre en paix auprès de la religion. Elle change de prénom, se fait appeler Nejma et se marie. Les deux amoureux et leur enfant partent au Sénégal pour approfondir leurs connaissances et faire le bien autour d'eux dans un pays musulman. C'est là que Marie fera la connaissance de Saifeddine, un homme infecte qui bat ses femmes, manie la religion à sa sauce et l'impose. Elle sera contrainte de porter le niqab et sa vie ne sera plus qu'un enfer loin de la France. Elle aura une petite fille là-bas qui se prénomme Khadija. Vivant dans des conditions atroces avec ses enfants où ils seront régulièrement malade. Pendant des années elle vivra dans ce pays qui a force va la dégoûter.

Son retour en France lui fera un bien fou. Malgré qu'elle n'ai plus de sentiments pour son mari elle fera de son mieux pour renouer les liens. Elle accouchera d'une autre petite fille. Leur début ne seront pas facile, ils retourneront dans l'habitation médicale insalubre pour débuter.. Quelques temps plus tard Karim et Marie divorce et elle retrouve sa liberté. Enlève son voile, se rhabille avec ses vêtements moulants et ne veux plus entendre parler de religion.

Le contenu du livre ne m'a pas ma trop enchantée même s'il reste intéressant de connaître le parcours de cette femme. J'ai cependant beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle n'était pas partie plus tôt du Sénégal puisqu'on apprend à mi-lecture que son mari ne l'en interdisait pas.. J'apprécie la note de l'éditeur en début du livre précisant qu'il s'agit là d'un témoignage personnel et je cite « on ne peut pas confondre les musulmans et les personnages violents que Marie d'Auzon a croisés dans ce récit. »
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}