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Citations sur Les femmes aussi sont du voyage (42)

Transposer à l'étranger les rituels qu'on avait dans son pays natal permet de donner de l'épaisseur au quotidien, de l'amplifier; et donc de se projeter, en multipliant à l'infini les possibilités d'existence concrètes et quotidiennes. Introduire de la sédentairité dans une vie en perpétuel mouvement permet de se ménager un espace de liberté.
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Voyage et lecture sont deux activités intrinsèquement liées : la littérature nous donne accès à des lieux et des existences parallèles, tout comme le voyage, et voyager permet de réunir les conditions propices à la lecture. Le voyage semble être un moyen d'accéder à cette compréhension et, réciproquement, les livres sont le moyen de mettre des mots sur ce que l'on voit en voyage.
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Rêver de l'ailleurs, et chercher à sentir l'épaisseur du monde, suppose de se dépouiller quelque temps de l'ici, de toutes les pensées corrompues par l'usage.
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Le regard que l'homme porte sur l'Autre - à savoir la femme et l'étranger - est, de manière inéductable, subjectif. Le voyageur plaque sur les voyageuses des préjugés qui lui sont propres, liés à son identité à lui; mais c'est pourtant elles qu'il aliène. Sa légitimité à écrire sur les femmes tient en réalité au seul fait que lui-même n'en est pas une.
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La polarisation des rôles entre masculin et féminin s'étend à la sphère du voyage. Mais cette question de l'accès des femmes au voyage et à l'aventure demeure, de façon surprenante, un champ sous-exploré des études féministes. Elle est pourtant essentielle : voyager, et écrire sur les voyages, c'est user de sa liberté de mouvement, se réapproprier les récits du monde en même temps que son propre récit. Proposer une autre réalité face à celle dépeinte par un masculin autoproclamé comme neutre.
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En présentant l’extérieur comme un terrain miné pour les femmes, on les cantonne à l’espace restreint du foyer (pourtant statistiquement beaucoup plus meurtrier), sans régler au fond le problème du harcèlement et de la violence masculine. La logique, si tant est qu’il y en ait une, voudrait pourtant que ce soit aux hommes que l’on impose un couvre-feu ou des restrictions d’accès à l’espace public et au voyage.
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« Deux copines partent visiter l’Afghanistan au volant d’une Ford. Futile comme le sont les femmes ». On ne peut s’empêcher de penser ici à Nicolas Bouvier et Thierry Vernet, eux aussi deux copains partis vers l’Afghanistan à bord d’une Fiat Topolino. Pourtant, à voyage équivalent, Noyoux ne leur réserve pas le même traitement. L’unique différence entre ces deux duos est évidente : le genre.
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… tout ce qui a trait au « sale » - les excréments des enfants, le ménage, la vaisselle, la lessive, les ordures… - est le royaume « naturel » de la femme. […] Le père a en charge le « symbolique », la mère le « réel » » explique Gazalé. En tant que garant de cette charge symbolique, le père peut donc, sans que cela lui soit socialement reproché, partir à l’autre bout du monde, s‘aventurer, acquérir de l’expérience en dehors du foyer, ramener des souvenirs pendant que la mère gère le réel, les aspects pratiques et logistiques de la vie de l’enfant
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Pourtant, mieux vaut un aventurier dehors qu’à la maison. Que voulez-vous qu’un type comme Mike Horn fasse dans un chalet suisse ? Des parties Nutella en chaussette devant la télé ? Soyons sérieux. […] Pour tout aventurier, le retour au bercail reste une passe difficile. […] Il faut tout réapprendre : le prix de la baguette, le tube de l’été, le prénom de sa femme. » On le plaindrait presque.
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Ces hommes ont éprouvé tout autant – si ce n’est davantage – les contraintes et les dangers d’une exploration. Parfois envoyés en « éclaireurs » avant le reste de l’équipage, ils ont mis leur vie en danger, bien plus que les grands noms de l’exploration. Ainsi, au XVe siècle, Vasco de Gama est parti de Lisbonne en embarquant avec lui des condamnés à mort : ceux-ci ont été chargés des premiers contacts avec les autochtones rencontrés à l’autre bout du monde.
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