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Citations sur L'épopée de Gilgamesh (48)

Le mugissement de Houmbaba
est celui du déluge
sa bouche c'est le feu
son souffle, la mort certaine.
Pourquoi désirer un tel voyage ?
Jusqu'à ce jour personne n'a résisté à Houmbaba.


LES PREPARATIFS DE L'EXPÉDITION
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Lorsque les grands dieux créèrent les hommes,
c'est la mort qu'ils leur destinèrent
et ils ont gardé pour eux la vie éternelle,
mais toi Gilgamesh
que sans cesse ton ventre soit repu
sois joyeux nuit et jour
danse et joue
fais chaque jour de ta vie
une fête de joie et de plaisirs
que tes vêtements soient propres et somptueux
lave ta tête et baigne-toi
flatte l'enfant qui te tient par la main
réjouis l'épouse qui est dans tes bras.
Voilà les seuls droits que possèdent les hommes
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J'ai décidé de mener une lutte
dont j'ignore les conséquences
je veux parcourir une route
dont je ne connais pas les détours.
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Seul on ne peut vaincre mais deux ensemble le peuvent l’amitié multiplie les forces, une corde triple ne peut être coupée et deux jeunes lions sont plus forts que leur père. (p. 73)
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Comment mes joues ne seraient-elles pas flétries et mon visage sombre ? Comment le chagrin ne serait-il pas dans mon coeur ? Comment la fatigue et l’épuisement ne marqueraient-ils pas mon visage défait pareil au visage de celui qui a fait un long voyage ? Comment la grande chaleur et le grand froid n’auraient-ils pas frappé mon visage ? Le « destin des hommes » a atteint mon compagnon, mon petit frère âne sauvage de la plaine tigre du désert celui qui a vaincu tous les obstacles celui qui a abattu Houmbaba le gardien de la forêt des Cèdres. Enkidou, mon ami, mon compagnon celui que j’ai aimé d’amour si fort est devenu ce que tous les hommes deviennent. J’ai pleuré la nuit et le jour je me suis lamenté sur lui six jours et sept nuits en me disant qu’il se lèverait par la force de mes pleurs et de mes lamentations je n’ai pas voulu le livrer au tombeau je l’ai gardé six jours et sept nuits jusqu’à ce que les vers recouvrent son visage après sa mort je n’ai plus retrouvé la vie et je suis allé errant dans le désert. Ce qui est arrivé à mon ami me hante mon ami que j’aimais d’amour si fort est devenu de l’argile et moi aussi devrais-je me coucher et ne plus jamais me lever ? Et maintenant que j’ai vu ton visage, échanson, pourrais-je ne pas voir la mort que je crains ? (p. 115)
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Lorsqu'arriva le septième jour
je lâchai une colombe,
la colombe prit son vol
n ayant pas trouvé ou se poser
elle revint.

Je lâchai l'hirondelle
l'hirondelle prit son vol
n' ayant pas trouvé ou se poser
elle revint.

Puis je lâchai un corbeau
le corbeau prit son vol
lorsqu'il vit les eaux se retirer
ayant trouvé de la nourriture
il se posa et ne revint plus.

LE DELUGE
La plante d'immortalité
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Je regardais le ciel, le silence régnait
je vis les hommes redevenus argile
les eaux étales formaient un toit.
J'ouvris une petite fenêtre
la lumière tomba sur mon visage
je m'agenouilla et me mis à pleurer
les larmes coulaient le long de mon visage
je regardais au loin les horizons des flots
je vis une bande de terre
dont la hauteur était de cent quarante quatre coudées :
Au pied du mont Niçir le bateau accosta.

LE DELUGE
La plante d'immortalité
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Gilgamesh arrive devant une grande montagne
dont le nom est Mashou.
Cette montagne garde chaque jour
le lever du soleil et son coucher
son sommet atteint la voûte du ciel
et à la base, sa poitrine touche le monde d'En bas.
Des hommes-scorpions gardent sa porte
ils inspirent la peur et la terreur
leur vue c'est la mort
leur majesté terrifiante règne sur les montagnes.
Ils gardent le soleil
à son lever et à son coucher.
Lorsque Gilgamesh les voit
son visage pâlit d'effroi
mais il reprend sa force et s'approche d'eux.

L'HOMME-SCORPION
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Qu'attends-tu de moi ?
Ma mère n'a-t-elle pas cuit
et moi n'ai-je pas mangé de son pain
pour que je mange le pain de la honte
et de la malédiction ?

REFUS DE GILGAMESH
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Toi, tu n'es qu'un foyer
qui s'éteint en hiver
tu es la porte ouverte
qui ne protège ni du vent,
ni de la tempêtetu es un palais
qui extermine les héros
tu es le turban
qui étrangle celui qui s'en coiffe
tu es du bitume
qui souille celui qui le touche
tu es une outre
qui inonde son porteur
tu es de la chaux
qui disjoint le mur
tu es une amulette de jade
qui attire et séduit l'ennemi,
une sandale
qui blesse le pied
Quel est celui de tes amants
que tu as aimé pour toujours ?

REFUS DE GILGAMESH
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