Jbara, jolie bergère d'un pays du Maghreb, fille d'une famille nombreuse au père ignorant et à la mère résignée, transforme son corps en monnaie d'échange. Sous forme d'un monologue à Allah, Jbara interroge sa condition de femme. Enfin… du moins sur papier.
Comment un roman si court (127 pages) peut-il paraître si long ? Les amorces de réflexions intéressantes se résument en une ou deux page(s) et ne restent que des ébauches.
Jbara est décrite dans certaines critiques comme une battante, une femme qui a pris son destin en main envers et contre tout… et là, moi, on me perd. Pour moi, le sujet du roman n'est pas là, Jbara s'avoue elle-même fataliste, mais bien dans les deux dernières pages où elle justifie sa foi. de nouveau, de manière trop rapide et superficielle. Dommage!
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