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Critique de FabriceHatteville


"En Afrique quand un vieillard meurt c'est une bibliothèque qui brûle." Fameuse citation d'un auteur moins connu. le voici qui nous raconte sa vie, tout du moins la trajectoire de jeunesse qui le conduira plus tard à la reconnaissance mondiale.

De la brousse, dans ce qui est aujourd'hui le Mali, à ses premières armes de fonctionnaires de l'administration coloniale dans ce qui est devenu le Burkina Faso, il nous raconte la culture traditionnel d'origine, les premières rencontres avec le pays colonisateur, le choc des civilisations, le recrutement forcé à l'école française puis, grâce à cela aussi, son ouverture sur le monde et sa capacité à faire le pont et promouvoir les traditions orales, jusqu'à en être l'ambassadeur à l'Unesco.

Il nous dit aussi la spiritualité, tant traditionnelle que l'héritage de Tierno Bokar.
Le tout avec le style si caractéristique des conteurs africains dont la mémoire, aiguisée par l'oralité, nous abreuve de détails sur le déroulé des choses.

Le premier tome (Amkoullel, l'enfant peul) retrace ses jeunes années, jusqu'à l'âge de 20 ans environs.
Le second (Oui mon commandant) sa jeunesse d'adulte, ses mariages, ses enfants, son début d'ascension.
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