Notre narratrice utilise les jours de deuil de son époux pour écrire une longue lettre à sa meilleure amie, sa soeur même. Sur ses choix et ses zones d'ombre : avoir accepté par exemple la polygamie de son mari et non le divorce ; ne pas avoir refait sa vie, etc. Nous sommes en 1979, l'autrice vient nous présenter quelques traditions sénégalaises, et surtout ce qu'elle en pense. Ce sont de bien belles phrases sur la place de la femme, de la mère, sur l'éducation, sur le mariage. On comprend le succès de ce récit : il est touchant, et, il est presque de la poésie tout en douceur mais pas sans incidence.
Commenter  J’apprécie         220