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Critique de Fransoaz


Jaune soufre est un polar efficace et bien troussé à lire dans un parking souterrain et désert pour mieux coller à l'atmosphère mais qui exsudera, également, toutes ses incertitudes et expectatives, dans le confort d'un fauteuil bourgeois.
D'un côté, Caro, maman à 16 ans d'un petit Rafa, et meurtrière au même âge, c'est la reine de l'alibi béton. De l'autre côté, les deux enfants de la victime, ils ne se connaissent pas encore mais Warren, le frère, a des envies de « regroupement familial ».
Il suffit de quelques pages pour vieillir de 20 ans (heureusement à la fin de l'histoire le lecteur rendosse son âge initial) et on retrouve les quatre protagonistes. La meurtrière, Caro, n'a jamais été arrêtée malgré les fortes présomptions, son fils Rafa enchaîne des boulots foireux, Warren tente avec acharnement de nouer une relation avec sa petite sœur et celle-ci, Marisa, veut retrouver la meurtrière de son père. Comme le soufflet de l'accordéon l'auteur fait subir des compressions et des expansions aux trajets de ces quatre personnages chasseurs/quêteurs.
L'auteur nous emmène dans les arcanes de familles déboussolées et déviantes qui laissent des traces profondes dans les personnalités et les comportements. C'est bref mais avec son style pur, précis, efficient, Jacques Bablon atteint sa cible au premier tir.

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