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Critique de Fifibrinda
« Où s'en vont les souvenirs lorsqu'ils se perdent ? » Où volent les graines de pissenlit lorsque souffle le vent ? Où disparaissent les licornes lorsque le vent de la mode a tourné ?
S'il n'a aucun avis affiché sur les deux premières questions, Gilles Bachelet est catégorique quant à la troisième : les licornes détrônées par les grolovious à poils doux et autres mignonneries saisonnières finissent à la Résidence Beauséjour.
Dans un décor plus bachelesque que jamais (maroquinerie Licorne V…ton, kipatchous à longues oreilles, toiles célèbres revisitées …), Pouffy et ses camarades évoluent dans un univers de paillettes et de fantaisie, alternant aqua poney, pole dance ou atelier pâtisserie. Une vie de rêve qui rappellera aux adultes les résidences américaines pour vedettes oubliées, et pour les plus jeunes évoquera une sorte de super-colonie de vacances.
Mais la façade rose bonbon de la Résidence Beauséjour cache bien des mystères ; divers indices mettent la puce à l'oreille du lecteur, selon son âge : la première double page, long couloir moquetté façon Shining, sous-sol interdit, miradors et barbelés sur le mur d'enceinte, caméras de surveillance, civières poussées par d'inquiétants infirmiers en arrière-plan, créature de Frankenstein à la télévision, … puis des disparitions inexpliquées …
Avec sa finesse et son brio habituels, Gilles Bachelet provoque ici le télescopage de son univers de parodies et marshmallow avec la longue tradition des savants fous. Plus que jamais, dans cet album foisonnant, il s'en est donné à coeur joie : parodies de tableaux célèbres, jeux de mots, clins d'oeil visuels, références à la littérature de jeunesse – y compris à ses propres albums - , au cinéma, à l'actualité, … autodérision, comique de situations, satire sociale, … il fait feu de tout bois pour nous faire rire.
Et l'on rit, sourit, éclate rire très souvent au fil de ces pages à découvrir et redécouvrir de lecture en lecture, tant elles regorgent de surprises, de détails hilarants, de références à décoder, sans oublier l'enquête à mener.
S'il n'a aucun avis affiché sur les deux premières questions, Gilles Bachelet est catégorique quant à la troisième : les licornes détrônées par les grolovious à poils doux et autres mignonneries saisonnières finissent à la Résidence Beauséjour.
Dans un décor plus bachelesque que jamais (maroquinerie Licorne V…ton, kipatchous à longues oreilles, toiles célèbres revisitées …), Pouffy et ses camarades évoluent dans un univers de paillettes et de fantaisie, alternant aqua poney, pole dance ou atelier pâtisserie. Une vie de rêve qui rappellera aux adultes les résidences américaines pour vedettes oubliées, et pour les plus jeunes évoquera une sorte de super-colonie de vacances.
Mais la façade rose bonbon de la Résidence Beauséjour cache bien des mystères ; divers indices mettent la puce à l'oreille du lecteur, selon son âge : la première double page, long couloir moquetté façon Shining, sous-sol interdit, miradors et barbelés sur le mur d'enceinte, caméras de surveillance, civières poussées par d'inquiétants infirmiers en arrière-plan, créature de Frankenstein à la télévision, … puis des disparitions inexpliquées …
Avec sa finesse et son brio habituels, Gilles Bachelet provoque ici le télescopage de son univers de parodies et marshmallow avec la longue tradition des savants fous. Plus que jamais, dans cet album foisonnant, il s'en est donné à coeur joie : parodies de tableaux célèbres, jeux de mots, clins d'oeil visuels, références à la littérature de jeunesse – y compris à ses propres albums - , au cinéma, à l'actualité, … autodérision, comique de situations, satire sociale, … il fait feu de tout bois pour nous faire rire.
Et l'on rit, sourit, éclate rire très souvent au fil de ces pages à découvrir et redécouvrir de lecture en lecture, tant elles regorgent de surprises, de détails hilarants, de références à décoder, sans oublier l'enquête à mener.
