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Critique de cmpf


Ouvrage qui fait partie de la collection Thèmes et études de l'éditeur Ellipses que je découvre avec ce titre. Mais vers laquelle je pense revenir.
Le livre consacré au réalisme et au naturalisme qui sont deux écoles du roman au XIXème, commence par trois petites parties destinées à préciser premièrement le contexte politique. Deuxièmement l'environnement économique et social y compris les progrès scientifiques. Troisièmement la peinture entre 1848 et 1883 et le roman au milieu du siècle.
Suit un petit chapitre sur les précurseurs du réalisme, Stendhal et Balzac. A partir de ce point l'auteur s'appuie sur des extraits des oeuvres des auteurs qu'il étudie afin d'éclairer son propos.
Un chef de file ayant manqué à ce mouvement, Bafaro présente ce qu'il appelle la bataille réaliste à travers quatre auteurs Champfleury un ardent défenseur du réalisme, Duranty, Flaubert et les Goncourt.
Il se penche après cela sur le naturalisme à travers bien sûr, le chef de file Zola, Maupassant, Huysmans et les amis des soirées de Médan. J'y ai trouvé particulièrement parlante la comparaison chez Flaubert et chez Zola de deux scènes équivalentes d'un enfant que ses parents découvrent mort, et que l'on entreprend de peindre. La première scène est extraite de L'éducation sentimentale, le second de L'oeuvre.
L'ouvrage se poursuit sur une anthologie regroupant des préfaces et de textes théorique défendant la réalité dans le roman. On y retrouve la plupart des auteurs nommés auparavant augmenté De Nerval. Il se clôt sur une courte bibliographie.
L'intérêt de ce livre est de montrer combien il est difficile de définir ces deux mouvements et surtout de les circonscrire. On sait que Flaubert classé dans les réalistes ne se voulait d'aucune école, que Maupassant présenté comme disciple de Zola s'est démarqué du naturalisme et se reconnaissait comme maitre, Flaubert.
Cet ouvrage a les défauts de ses qualités. Court (110 pages), il ne saurait être exhaustif. Mais il permet une première approche pour celui qui ne connaît pas le sujet. le souci de commencer par une esquisse du siècle montre bien qu'il ne s'adresse pas à des spécialistes.
L'usage d'extraits pour expliquer et illustrer le propos est un vrai plus. de même que le rassemblement de plusieurs textes théoriques sur le roman.
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