Je suis passée complétement à côté de cette histoire d'amour, qui pourtant commençait bien (ambiance bord de mer annoncée) .
Pour sa dernière frasque, à Los Angeles, une "fille-de" se verra sanctionnée par son papounet adoptif . Sa punition : être envoyée dans un port de pêche de la côte nord, là d'où sont originaires son père décédé et sa mère.
Sa soeur solidaire souhaitera l'accompagner afin que la réprimande soit plus douce. Elles habiteront au-dessus d'un bar qui appartenait à leur père.
Arrivée là-bas , elles se retrousseront les manches pour améliorer leur nouvel habitat et rencontreront la faune locale, dont un spécimen rare : " le Brendan" , un pêcheur de crabes .
Ce début pouvait permettre un choc des cultures entre les habitants et les deux californiennes. Il est si peu exploité ou si peu finement... Brendan n'est pas adepte des réseaux sociaux, Pipper , en est la reine. Sauf qu'il y a très peu de trentenaires qui ignorent les réseaux sociaux, et l'auteur aurait dû rendre ça plus crédible...
Dés le début, on sait qu'il y a une forte attirance et aucun obstacle digne de ce nom, si bien qu'il n'y a aucun enjeu. Dés lors, le charme pouvait venir d'autre chose, comme de la petite ville, du bord de mer, du dépaysement, ce n'est pas assez exploité. D'ailleurs dans ce roman, il n'y a pas assez de descriptions, pas assez de relief.
J'ai lu les vingt dernieres pages en survolant, parce que ce roman me gonflait prodigieusement ! Je me suis ennuyée, ce qui n'est pas le but...
Je ne poursuivrais pas avec cette autrice.
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