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Critique de Myriam3
Ces photos d'un temps passé et révolu m'intriguent toujours: les visages et leurs histoires, les vêtements, les métiers qui n'existent plus, le paysage urbain ou rural qui les entoure, avec l'envie d'y faire un tour et d'observer de plus en près, en bon anthropologue de nos ancêtres.
Ce livre fait le tour des Pyrénées françaises, d'Ouest en Est, rappelant qu'au-delà de ce que l'on voit aujourd'hui, on y trouvait dans le passé toute une organisation sociale autour des artisans (vanniers, ferronniers), bergers, membres du conseil municipal (dont l'instituteur qui en était en général le secrétaire), église, marchands ambulants, et les femmes en général qui outre l'éducation des enfants, s'occupaient de nombreuses tâches pénibles.
Les Pyrénées, c'était aussi les thermes qui ont d'abord accueilli les soldats blessés sous Louis XV ou Napoléon avant de s'ouvrir aux touristes aisés, dont les Anglais venus par là s'installer à Biarritz, Saint-Jean-de-Luz ou Pau où ils ont apporté le polo et le premier terrain de golf du continent européen.
Dans la partie orientale, c'est l'industrie du bois et les mines qui ont en partie ravagé le paysage…
Une lecture intéressante qui manque parfois de précisions chronologiques et présentent des faits sans qu'il n'y ait toujours de corrélations, mais qui photographie ce pays dans le temps. de nombreux auteurs du 19ème siècle y sont invités, attirés par le potentiel romantique du paysage. On y retrouve notamment Victor Hugo venu passer quelques temps à Gavarnie avec Juliette Drouet, et se recueillant auprès du lac de Gaube où un jeune couple de mariés s'était noyé quelques années plus tôt, peu de jours avant d'apprendre la noyade de sa propre fille à la lecture du journal le matin.
Une excursion plaisante dans le passé de ce pays que j'affectionne.
Ce livre fait le tour des Pyrénées françaises, d'Ouest en Est, rappelant qu'au-delà de ce que l'on voit aujourd'hui, on y trouvait dans le passé toute une organisation sociale autour des artisans (vanniers, ferronniers), bergers, membres du conseil municipal (dont l'instituteur qui en était en général le secrétaire), église, marchands ambulants, et les femmes en général qui outre l'éducation des enfants, s'occupaient de nombreuses tâches pénibles.
Les Pyrénées, c'était aussi les thermes qui ont d'abord accueilli les soldats blessés sous Louis XV ou Napoléon avant de s'ouvrir aux touristes aisés, dont les Anglais venus par là s'installer à Biarritz, Saint-Jean-de-Luz ou Pau où ils ont apporté le polo et le premier terrain de golf du continent européen.
Dans la partie orientale, c'est l'industrie du bois et les mines qui ont en partie ravagé le paysage…
Une lecture intéressante qui manque parfois de précisions chronologiques et présentent des faits sans qu'il n'y ait toujours de corrélations, mais qui photographie ce pays dans le temps. de nombreux auteurs du 19ème siècle y sont invités, attirés par le potentiel romantique du paysage. On y retrouve notamment Victor Hugo venu passer quelques temps à Gavarnie avec Juliette Drouet, et se recueillant auprès du lac de Gaube où un jeune couple de mariés s'était noyé quelques années plus tôt, peu de jours avant d'apprendre la noyade de sa propre fille à la lecture du journal le matin.
Une excursion plaisante dans le passé de ce pays que j'affectionne.
