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Critique de Zephyrine


En 1840, Evangeline est une jeune gouvernante dans une famille londonnienne. Elle est un peu naïve, ayant grandi seulement avec son père pasteur et ses livres. Alors quand le jeune homme de la famille lui fait du charme, elle se laisse prendre au piège. Les conséquences seront néanmoins dramatiques, puisqu'accusée de vol, elle est condamnée à la transportation, c'est à dire l'exil vers l'Australie et là bas une vie de prisonnière durant 14 ans, la durée de sa peine...En prison elle va rencontrer Olive, et sur le bateau, Hazel, deux femmes qui seront ses amies et vont beaucoup l'aider.
Mathinna, elle, n'a qu'une dizaine d'années et vit sur l'île Flinders au large de l'Australie. Ayant déjà perdu son père et sa mère, sa vie est bouleversée quand elle est arrachée au sien pour intégrer la collection du cabinet de curiosité de la femme d'un gouverneur qui va l'emmener avec elle en Tasmanie. Toujours vu comme une sauvage, traitée à part systématiquement, cette jeune fille aura bien du mal à trouver sa place....
Passé la bonne moitié du livre, les liens vont commencer à se créer entre ces deux récits et les destins de ces femmes vont se trouver mêler....
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont très attachants, Evangeline dans sa naiveté, Hazel dans sa rebellion et Mathinna dans sa solitude. Mais surtout j'ai beaucoup aimé l'époque et l'environnement dans lequel il est écrit. On sait que l'Australie était un bagne, mais je n'avais pas forcément conscience que les anglais y envoyaient des femmes pour des fautes qui n'étaient pas grave, juste au prétexte de fournir l'île en femmes. La condition des aborigènes est aussi très intéressante et j'aurais aimé que cet aspect soit d'avantage développé. Cela reste cependant une très belle découverte pour cette rentrée littéraire !
Merci à Netgalley et Belfond pour cette lecture.
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