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Critique de iris29
(Il s'agit du tome 2 d'une saison à Longbourn , édition gros caractère.).
J'avais déjà lu Une saison à Longbourn, dans une autre édition , et lorsque j'ai vu ce titre sur une étagère de ma médiathèque , je l'ai pris sans vérifier ce que c'était , en bonne "Austenophile" que je suis , JE LIS TOUT!
Vous pouvez penser qu'il s'agit d'une énième réécriture d'Orgueil et préjugés, et bien laissez moi vous dire que celle-ci vaut le détour.
C'est Orgueil et préjugés vu du coté de la domesticité. On y suit Madame Hill ainsi que 4 autres domestiques , à Longbourn, servant la famille Bennett, et donc notre chère Lizzie.
Et la vie est dure pour les serviteurs des grandes maisons: se lever tôt, se coucher tard, avoir des engelures aux mains trop exposées au froid et à l'eau, dormir dans la paille, avoir froid, faire toujours passer ses désirs et son bien être après celui de ses maîtres, prendre sur soi,renoncer à la maternité, ne pas avoir de vie, de sécurité, de réel foyer.
C'est hyper bien documenté. L'auteur a exécuté un travail d'orfèvre pour caser la petite histoire dans la grande , inclure la vie des domestiques entre les interstices que veut bien laisser la famille Bennett.
Vous aviez pris fait et cause pour les filles Bennett, leurs tourments amoureux; et bien , c'est de la gnognotte ,à coté des souffrances des domestiques.. Ce livre me laisse un goût amer , je ne verrai plus jamais l'oeuvre de Jane Austen de la même façon. Elle qui avait compris le statut précaire de la femme dans la socièté Victorienne ne rougirait pas de cette réécriture dénonçant le peu de considération dont bénéficiaient les domestiques.
Le plus beau compliment que je peux faire à Jo Baker , c'est de dire que son roman est le prolongement d'Orgueil et Préjugés.
J'avais déjà lu Une saison à Longbourn, dans une autre édition , et lorsque j'ai vu ce titre sur une étagère de ma médiathèque , je l'ai pris sans vérifier ce que c'était , en bonne "Austenophile" que je suis , JE LIS TOUT!
Vous pouvez penser qu'il s'agit d'une énième réécriture d'Orgueil et préjugés, et bien laissez moi vous dire que celle-ci vaut le détour.
C'est Orgueil et préjugés vu du coté de la domesticité. On y suit Madame Hill ainsi que 4 autres domestiques , à Longbourn, servant la famille Bennett, et donc notre chère Lizzie.
Et la vie est dure pour les serviteurs des grandes maisons: se lever tôt, se coucher tard, avoir des engelures aux mains trop exposées au froid et à l'eau, dormir dans la paille, avoir froid, faire toujours passer ses désirs et son bien être après celui de ses maîtres, prendre sur soi,renoncer à la maternité, ne pas avoir de vie, de sécurité, de réel foyer.
C'est hyper bien documenté. L'auteur a exécuté un travail d'orfèvre pour caser la petite histoire dans la grande , inclure la vie des domestiques entre les interstices que veut bien laisser la famille Bennett.
Vous aviez pris fait et cause pour les filles Bennett, leurs tourments amoureux; et bien , c'est de la gnognotte ,à coté des souffrances des domestiques.. Ce livre me laisse un goût amer , je ne verrai plus jamais l'oeuvre de Jane Austen de la même façon. Elle qui avait compris le statut précaire de la femme dans la socièté Victorienne ne rougirait pas de cette réécriture dénonçant le peu de considération dont bénéficiaient les domestiques.
Le plus beau compliment que je peux faire à Jo Baker , c'est de dire que son roman est le prolongement d'Orgueil et Préjugés.
