>
Critique de Nepenthes
Cela fait bien longtemps maintenant que j'ai lu La Quête d'Ewilan. Je l'ai lu étant ado, et j'ai toujours gardé un souvenir tendre de ces romans, et de son auteur. J'ai eu l'occasion de rencontrer deux fois Pierre Bottero, lors de salons du livre, et l'annonce de son décès avait été un véritable choc. Je garde de lui le souvenir d'un homme souriant et chaleureux, qui aimait visiblement passer du temps avec ses lecteurs et prenait toujours soin d'engager la conversation avec eux.
Alors même si aujourd'hui je suis sortie de la littérature jeunesse, c'est sans hésiter une seconde que j'ai répondu à la proposition de participation à ce Masse Critique dédié à l'adaptation BD du roman de Pierre Bottero.
Je l'ai englouti. J'ai adoré replonger dans cet univers qui m'avait captivé dans les romans. J'ai aimé redécouvrir l'histoire non plus sous la forme de mots mais de dessins et de couleurs. L'intrigue gagne en rythme, les événements s'enchaînent plus rapidement au fil des cases qu'au fil des chapitres. Ces personnages que le lecteur s'est projeté dans son esprit en lisant le roman, prennent ici une nouvelle vie. le graphisme est réussi, les couleurs vives et attrayantes. le dessin rappelle cependant qu'on est dans un récit jeunesse. Peut-être certains adultes ne se sentiront pas attirés par ce type de dessin qui parlera plus à un public plus jeune. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que l'atmosphère du roman était bien rendu graphiquement.
Du point de vue de l'intrigue, cette première partie introduit les événements à venir et pose les premiers personnages. Je me suis étonnée de me rappeler petit à petit de certains détails après 10 ans - je pensais devoir déchiffrer de nouveau l'histoire, n'ayant gardé en mémoire que les grands traits du roman ; alors de deux choses l'une : ou bien j'ai une mémoire d'éléphant, ou bien l'adaptation a été faîte avec suffisamment de subtilité et de sagesse pour restituer l'essence de l'histoire. Et je pense qu'en effet, malgré l'enchaînement très rapide d'explications dès ce premier tome, il n'est dans l'absolu pas nécessaire d'avoir lu les romans auparavant.
Sur l'intrigue en elle-même, le schéma habituel se dessine : une jeune fille aux pouvoirs immenses et insoupçonnés, des preux chevaliers avec du courage à revendre, de vilaines bestioles pour bien rappeler qu'elles sont du côté du Mal... Mais après tout, il s'agit d'une histoire "jeunesse". Et l'univers de Pierre Bottero est tellement riche, foisonnant et coloré... le pouvoir du "dessin" distingue déjà l'intrigue par son originalité pleine de poésie. Et ces premières mises en image du monde de Pierre Bottero m'ont rappelé ma vision des romans quand je les ai lus la première fois : un monde quasi-féérique, où l'on aurait presque envie de se perdre et d'y jouer les Alice au Pays des Merveilles (à condition de ne pas croiser de ts'liches bien sûr...).
Ce retour à Gwendalavir a en tout cas été un vrai plaisir. Et je me laisserai sans doute tenter par la suite, qui devrait montrer l'arrivée de mon personnage favori des romans : Ellana.
Alors même si aujourd'hui je suis sortie de la littérature jeunesse, c'est sans hésiter une seconde que j'ai répondu à la proposition de participation à ce Masse Critique dédié à l'adaptation BD du roman de Pierre Bottero.
Je l'ai englouti. J'ai adoré replonger dans cet univers qui m'avait captivé dans les romans. J'ai aimé redécouvrir l'histoire non plus sous la forme de mots mais de dessins et de couleurs. L'intrigue gagne en rythme, les événements s'enchaînent plus rapidement au fil des cases qu'au fil des chapitres. Ces personnages que le lecteur s'est projeté dans son esprit en lisant le roman, prennent ici une nouvelle vie. le graphisme est réussi, les couleurs vives et attrayantes. le dessin rappelle cependant qu'on est dans un récit jeunesse. Peut-être certains adultes ne se sentiront pas attirés par ce type de dessin qui parlera plus à un public plus jeune. En ce qui me concerne, j'ai trouvé que l'atmosphère du roman était bien rendu graphiquement.
Du point de vue de l'intrigue, cette première partie introduit les événements à venir et pose les premiers personnages. Je me suis étonnée de me rappeler petit à petit de certains détails après 10 ans - je pensais devoir déchiffrer de nouveau l'histoire, n'ayant gardé en mémoire que les grands traits du roman ; alors de deux choses l'une : ou bien j'ai une mémoire d'éléphant, ou bien l'adaptation a été faîte avec suffisamment de subtilité et de sagesse pour restituer l'essence de l'histoire. Et je pense qu'en effet, malgré l'enchaînement très rapide d'explications dès ce premier tome, il n'est dans l'absolu pas nécessaire d'avoir lu les romans auparavant.
Sur l'intrigue en elle-même, le schéma habituel se dessine : une jeune fille aux pouvoirs immenses et insoupçonnés, des preux chevaliers avec du courage à revendre, de vilaines bestioles pour bien rappeler qu'elles sont du côté du Mal... Mais après tout, il s'agit d'une histoire "jeunesse". Et l'univers de Pierre Bottero est tellement riche, foisonnant et coloré... le pouvoir du "dessin" distingue déjà l'intrigue par son originalité pleine de poésie. Et ces premières mises en image du monde de Pierre Bottero m'ont rappelé ma vision des romans quand je les ai lus la première fois : un monde quasi-féérique, où l'on aurait presque envie de se perdre et d'y jouer les Alice au Pays des Merveilles (à condition de ne pas croiser de ts'liches bien sûr...).
Ce retour à Gwendalavir a en tout cas été un vrai plaisir. Et je me laisserai sans doute tenter par la suite, qui devrait montrer l'arrivée de mon personnage favori des romans : Ellana.
