Coup de coeur
Il y a une tradition au sud de la Sardaigne, tisser les filaments ( appelés byssus) des grandes nacres qui tapissent le fond de la Méditerranée. Efisia a été initiée par sa grand-mère et elle a repris le flambeau à sa mort.
La jeune femme vit sa tâche comme un sacerdoce. Même l'amour profond qu'elle porte à son mari ne la décidera pas à le rejoindre définitivement sur le continent. Devenue veuve alors que sa fille Anna est une fillette de trois ans, Efisia trouve refuge dans la récolte des byssus, la recherche des plus belles teintures et le tissage avec les fils de soie marine colorés.
Anna en grandissant éprouve de la répulsion pour l'univers de sa mère et, devenue adulte, elle s'empressera de quitter l'île pour n'y revenir que de loin en loin. Sa dernière visite sera pour confier sa fille âgée de 4 ans, Rosaria, à sa grand-mère.
L'amour qui unit Rosaria à Efisia, la découverte des grandes nacres, des dangers dus au réchauffement climatique et à la pollution, guideront la jeune femme vers des études de biologie.
J'ai découvert avec "
Les grandes nacres" la plume toute poétique de Catherine Baldisseri. Je suis tombée sous le charme de cette histoire de transmission entre femmes aux caractères âpres parfois mais emplis d'amour. Tout ce que j'ai découvert sur
les grandes nacres et la protection des fonds marins m'a beaucoup intéressée.
Un très beau roman que je vous invite à découvrir sans tarder.
Je remercie #NetGalleyFrance# et les Editions Julliard pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie         50