AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jelgertijmenbakker


C'est dans Ferragus, écrit en 1833, que Balzac décrit la façon dont Jules Desmarets contemple Paris depuis les hauteurs du Père-Lachaise après y avoir enterré sa femme Clémence, et qui prélude en quelque sorte le défi lancé par Eugène de Rastignac dans le Père Goriot, deux ans plus tard :

« Puis Jules aperçut à ses pieds, dans la longue vallée de la Seine, entre les coteaux de Vaugirard, de Meudon, entre ceux de Belleville et de Montmartre, le véritable Paris, enveloppé d'un voile bleuâtre, produit par ses fumées, et que la lumière du soleil rendait alors diaphane. Il embrassa d'un coup d'oeil furtif ces quarante mille maisons, et dit, en montrant l'espace compris entre la colonne de la place Vendôme et la coupole d'or des Invalides : — Elle m'a été enlevée là, par la funeste curiosité de ce monde qui s'agite et se presse, pour se presser et s'agiter. »

Funeste curiosité en effet. L'histoire de Ferragus débute avec la curiosité tenace d'Auguste de Maulincour, une curiosité telle qu'elle se termine par un enterrement au Père-Lachaise et un suicide de grisette à la fin de l'ouvrage. Car Auguste de Maulincour ignorait qu'en poursuivant la belle femme mystérieuse qu'il avait aperçu dans la rue Soly, la rue la plus étroite et la plus impraticable de Paris, il allait ouvrir la boîte de Pandore remplie de secrets et de forces mystérieuses qui faillirent lui coûter la vie, à cause de sa persévérance de vouloir dévoiler le mystère qui plane sur la vie de Clémence de Demarets, appelée Madame Jules.

Livre court et agréable à lire, je peux en recommander la lecture à tous.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}