AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Georwell


Un roman De Balzac c'est toujours quelque chose de particulier. Au fond c'est un auteur que je connais peu mais en même temps, j'ai l'impression d'en avoir tellement entendu parler qu'il me semble le connaître. Alors j'ai lu ce livre et je préviens que j'attendais beaucoup, vraiment beaucoup au vu des critiques très enjouées de ce roman, et je n'en suis pas déçu. Car tout est présent dans ce roman, en tout cas tous les éléments d'un bon roman De Balzac.
D'une part les personnages sont incroyablement réalistes, énergiques et variées. le personnage central, Lucien Chardon, se lance dans une carrière ambitieuse de journaliste à Paris. Mais il doit faire face à toute l'hypocrisie et le mépris à son égard. Les trahisons et les humiliations de plus en plus nombreuses le conduisent à une ruine morale et financière ce qui le fait rentrer à Angoulême. Ce personnage est vraiment très intéressant. Il se démène contre un sort impitoyable réservé aux ambitieux. Je ne pensais pas que je pourrai autant ressentir d'émotions pendant la lecture de quelques centaines de pages écrites pas Balzac. Et oui quand j'ai lu le délaissement du Cénacle, de tels esprits, par Lucien, quand j'ai lu les rédacteurs des journaux forçant les journalistes à faire des articles pour l'argent, quand j'ai lu la souffrance de Coralie, j'ai souffert.
Je ne vais pas faire un inventaire détaillé de chaque personnage mais pour tout ceux qui tenteraient la lecture de ce monument de la littérature française du XIXème siècle, je pense qu'il faut savourer comment l'auteur met en relations les personnages et développe leurs états d'âmes, leurs réflexions.
L'apparition de Carlos Herrera alias Vautrin m'a beaucoup surpris. En effet dès que je lis un passage avec Vautrin, tout d'un coup l'ambiance du roman change, on se plonge dans tout autre chose. Et je ne peux m'empêcher de pense au Comte de Monte-Cristo car Vautrin, avec son air de brigand et de protecteur, à tout l'air de ce comte que j'apprécie tant. Alors d'accord on le voit que vers la fin, durant une longue conversation avec Lucien, mais Carlos Herrera est mon personnage préféré du roman.
Balzac met en avant une réflexion incroyable sur le journalisme et l'ascension sociale avec Lucien. Il fait également une critique sévère de la Société et des bourgeois.
C'est très compliqué à lire avec des explications sur l'imprimerie et sur l'économie interminables mais qu'est-ce que c'est intéressant à lire.
A lire et à étudier !
Commenter  J’apprécie          191



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}