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Critique de Henri-l-oiseleur


Avant l'impitoyable Bel-Ami, qui dresse du journalisme le tableau que l'on sait, Illusions Perdues avait frayé la voie et annoncé une réalité qui est encore la nôtre aujourd'hui. Naturellement poète et se berçant d'illusions, "le grand jeune homme de province à Paris" perd tout en tombant dans le journalisme, qui est le commerce capitaliste et la loi du profit appliqués aux choses de l'esprit. Nul besoin d'être jeune d'ailleurs : Chateaubriand, à la fin de sa vie, dut monnayer ses mémoires comme des légumes en boîte. Dans ce régime où l'argent étend sa puissance à l'esprit, un salut est possible, mais réservé aux forts, à ceux qui passent l'épreuve. Tout le roman est dans ce combat entre la tentation de la facilité et le désir de s'accomplir. Un grand chef-d'oeuvre.
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