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Critique de midland


Difficile de noter un classique, non pas qu'il soit forcément meilleur qu'un roman de l'année, ce n'est juste pas comparable...
Mais pourquoi d'ailleurs ? Peut être parce qu'un roman du XIXe siècle ne correspond plus tout à fait à nos attentes et à nos habitudes en matière de fiction et que le plaisir qu'on tirera de sa lecture ne viendra qu'au prix d'un certain effort d'adaptation.
Dans le cas de la Rabouilleuse, l'effort porte précisément sur la partie financière du récit : Comment se gérait et éventuellement se cédait une rente en 1820 ? Balzac accumule les détails, sans doute très exacts, sur les dettes d'une famille et les acrobaties financières accomplies pour les éponger. Cela donne de longues pages peu dramatiques qu'il faut trouver la force de lire (ou l'audace de sauter) avant d'arriver à Issoudun où le lecteur est récompensé. Car le roman y devient épique et la lutte entre les captateurs d'héritage acharnée : un grand moment de littérature sur l'avidité et la mesquinerie de province !
Deux pistes pour trouver une actualité à ce roman :
1. je viens de voir Killer of the flower moon au cinéma et je suis frappé par la ressemblance entre ces deux histoires de spoliation de fortune : Scorcese aurait il réalisé un film balzacien ?
2. je dois bientôt aller à Issoudun. Si j'en crois Maps, Balzac a respecté le plan de la ville. Je vous dirai dans un commentaire si l'âme des personnages hante toujours les rues de la ville...


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