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Critique de kalimera


La Rabouilleuse fait partie de cet immense ensemble de romans fleuve que nous a légué Honoré de Balzac.
L'idée lui était venue de comparer l'humanité à son animalité.
Le but est atteint, la démonstration sans équivoque, La Rabouilleuse est parfaite.
Balzac est à la fois le narrateur d'une histoire d'argent qui s'étire sur plusieurs années, l'incomparable auteur de descriptions de caractères bons et faibles à la fois ( ceux-ci ne font pas de vieux os, en général ) mauvais et rusés (ceux-là font leurs chemins aux détriments des premiers).
Et pourtant pas de manichéisme, le mauvais fils aura des bontés pour la mère, l'honnête homme se verra accomplir quelques vilenies, légères mais certaines, qui le rabaisseront: c'est cela du Balzac.
Et on se retrouve avec étonnement, entraîné dans une lecture parfois un peu difficile, souvent anachronique pour nous lecteurs du XXI ème siècle. Finalement nous lisons un témoignage de la condition de l'homme, telle que la série Dallas nous l'a racontée dans les années 1980 (Balzac aurait fait un excellent réalisateur d'oeuvres cinématographiques).
Ah ! Pour la signification de la Rabouilleuse ?
Ce terme n' apparaît qu à une bonne moitié du roman et cela veut dire...
Et puis non tient, vous n'avez qu'à le lire ;)
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