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Critique de PtitVincent


Le cousin Pons est un homme célibataire, vivant en colocation avec son meilleur ami Schmucke, tous deux musiciens pour un théâtre de boulevard. Vivant d'un revenu modeste, il assouvit sa gourmandise grâce aux nombreuses invitations auprès de sa famille éloignée. Jusqu'au jour où une cousine par alliance et sa fille l'humilient. L'homme en tombe malade.
Et alors que l'homme meurt à petit feu, incidemment son entourage et sa famille réalisent que Pons est beaucoup plus riche qu'il n'y parait. Car toute sa vie durant, il a collectionné des oeuvres d'art, constituant un véritable petit musée chez lui grâce à de modestes achats. Mais l'homme avait du flair et la collection se révèle d'une grande valeur.
Ainsi la concierge, le voisin brocanteur, un collectionneur juif, le médecin du quartier et son ami de lycée, un avocat véreux vont-ils manoeuvrer pour récupérer une partie du magot. Sans oublier que la famille est également intéressée. Seul son compagnon de route voit partir son ami avec tristesse (Balzac évoque-t-il ici l'homosexualité, sans la citer ?).

Ici Balzac décrit avec une certaine jubilation ces différents intervenants (la plupart de milieux modestes, ce qui est rare chez lui) intriguer autour d'un cadavre toujours vivant ! Pas un ne rattrape l'autre et c'est à celui qui arnaque l'autre le plus légalement possible. Malgré quelques longueurs et stéréotypes, le cousin Pons révèle la sombre vision De Balzac sur l'espèce humaine, car ici toutes les classes sociales sont concernées et finalement seul l'étranger gardera ici sa dignité, sans pour autant être vraiment sympathique. La noirceur balzacienne dans toute sa splendeur.
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