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Critique de ClarenceM


Avant de créer son édifiante série de romans constituant la Comédie humaine, Balzac s'essayait au théâtre ou encore ici à l'essai philosophique et social. Très opportuniste et conscient de l'intérêt de ses pairs pour cette coutume obscure, il décide de consacrer une étude de moeurs sur le mariage.
A une époque où la plupart des mariages étaient guidés par la raison, la recherche d'alliance ou encore le souci patrimoniale, il est légitime de se demander si une telle lecture n'est pas quelque peu désuète. Et pourtant non. Il est des attitudes ou des comportements typiquement féminins qui ne comportent aucune restriction dans le temps. Une sorte de posture universelle et inoxydable que la gente féminine croit devoir adopter pour faire tourner en bourrique leurs maris : la migraine (ou la simulation de la…) en est un exemple. Tous les hommes mariés ou en couple, savent exactement de quoi il s'agit. Balzac donc analyse ces contraintes, apprend à reconnaitre les signes d'une infidélité ou d'une lassitude menant à une infidélité, développe des stratagèmes pour contrarier les coups pendables (positionner un chien sous la fenêtre de la femme infidèle). Il amuse tout autant qu'il instruit.
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