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Critique de ileana


Nouvelle romantique où Balzac déploie son art de conteur et son style flamboyant. Ah, le bel Endymion endormi (peinture de Girodet, 1791), apparaissant sur la page de titre de mon édition ! Il nous permet d'imaginer la beauté androgyne de la Zambinella, ravissante prima donna qui enflamme la scène lyrique romaine.

Pour revenir à la nouvelle : un des thèmes est la méprise (au sens de fantasme) de l'amoureux ; il s'agit de la transfiguration (l'embellissement) qui accompagne l'élan passionnel.

Première publication de ce texte en 1830 dans la Revue de Paris, l'auteur avait trente et un ans. Un extrait de la préface : « Les patrons de la Revue de Paris [ ] ne cessent de rappeler à la décence un jeune auteur (trente et un ans) qui s'emballe un peu trop : certes le public veut du sémillant, de l'anecdotique, du piquant, mais il lui faut les formes, au moins équivoques, qui permettent, éventuellement, de faire semblant de ne pas avoir tout compris. Autrement dit : du piquant romanesque, mais voilé. » P10
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