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Critique de Melcleon


Ce roman ravivera les couleurs des cartes postales que les amoureux de la Bretagne, et en particulier de sa côte sud, gardent en mémoire. On sait maintenant que son auteur n'est breton que d'adoption : c'est un éditeur allemand qui possède une résidence secondaire du côté de Pont-Aven, à Bannalec peut-être, commune limitrophe de Pont-Aven, dénomination bien bretonne dont il a fait son pseudonyme. Quoi qu'il en soit, il connaît comme sa poche cette petite région du Finistère sud et il nous en fait la promotion mieux qu'un dépliant touristique car on sent bien qu'il la chérit autant que son pays natal.
Plus que le commissaire Dupin, qui mène l'enquête à sa façon encore plus bourrue et individualiste que Maigret, c'est la petite ville de Pont-Aven l'héroïne de l'histoire, et en particulier son "école" de peintres dont Gauguin est le plus connu. Les investigations du commissaire et de ses adjoints, à la suite du meurtre d'un vieil et riche hôtelier, tournent assez vite autour des héritiers de celui-ci, situation classique, et aussi du monde de la peinture, contexte moins courant qui explique l'apparition à un moment de l'affaire d'une jeune historienne de l'art. Cette spécialiste est attachante et on imagine assez volontiers une idylle entre elle et le commissaire ; peut-être la retrouvera-t-on dans l'épisode suivant qui se déroule, paraît-il, dans les Glénan.
Pour les Bretons de souche, dont je ne suis pas, ce polar plutôt sage est sans doute une accumulation de clichés ; et pour les amateurs de romans noirs bien sanglants ou mettant en scène des psychopathes, c'est assurément de la guimauve. Mon côté romantique y a trouvé un aliment sinon délicieux, du moins point trop épicé.
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