Ma mémoire n'a pas d'amarres. Comme celle de l'auteur, elle navigue sur l'océan incertain de mon passé entre tempêtes et tourments, houles et calmes pas vraiment plats. Comme lui, j'ai vu mourir en une seule année ma compagne d'un même cancer impitoyable et comme lui, je retourne dans le passé lorsque le présent ne m'accroche pas de ses tumultes ou de ses bonheurs.
Je ne connaissais pas le talent de
John Banville, c'est en fouinant dans la liste des « 1001 livres qu'il faudrait avoir lus » que je suis tombé sur celui-ci qui semblait tant faire écho en moi.
J'admire sa sincérité car j'ai cru que tout ce qu'il nous narre est vrai et je veux encore le croire. J'admire aussi son ironie et cette autodérision si britannique, dit-on. J'admire enfin cette liberté de ton et de style.
Je lis que son ouvrage «
La lumière des étoiles mortes » semble construit sur les mêmes bases mémorielles : drames croisés, premier amour pour une femme plus âgée. le livre a déjà rejoint ma chère liseuse…
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