AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JIEMDE


Comment arriver à faire sa vie quand on doit d'abord aider son père à refaire la sienne ?

Élevé dans l'ombre de son père Buddy, présentateur de shows TV à succès qu'il assistait, Anton a baigné dans cet univers flamboyant où la vie semble souvent si simple vue de l'extérieur. Une existence dorée dont la consécration est un appartement au sein du Dakota Building, mythique immeuble de Manhattan où planent les ombres de Karloff, Bacall, Noureev. Avec pour voisins immédiats, John, Yoko et Sean.

Et puis Buddy perd son émission et Anton part faire sa vie en Afrique. Faux départ, car le palu le ramène mort-vivant au bercail pour retrouver une famille entre deux eaux, qu'une seule chose obsède désormais : le rebond, et une nouvelle émission pour Buddy. Des coulisses de la campagne de Ted Kennedy aux rendez-vous avec des producteurs de TV cablées naissantes, des loges de Flushing Meadow aux studios de L.A., Anton va se mettre au service de cette renaissance paternelle. Mais à 23 ans, il est aussi grand temps de penser à lui…

Roman d'initiation décortiquant (après tant d'autres) la complexité des relations entre un fils et son père, Beautiful Boy de Tom Barbash – traduit par Hélène Fournier – nous plonge dans le New-York jet set du début des années 80, qui fait la fête en espérant le retour d'Iran de ses otages, s'apprête à porter un cow-boy à la présidence et croit encore à la reformation des Beatles sans pouvoir imaginer ce qui attend John un soir de décembre 1980.

Si ce roman n'est pas dénué de charme, il ne s'y passe cependant pas grand-chose et j'ai souvent eu l'impression de rester un peu exclu de cette ambiance people dont la plupart des protagonistes happy few m'étaient totalement étrangers. Mais il y avait aussi les fulgurances des derniers mois de John, et ces « Beautiful Boy » nostalgiques susurrés en boucle dans ma tête, alors…
Commenter  J’apprécie          262



Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}