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Critique de jwpack


Une fresque de misère, voilà ce que ce roman révèle. Des enfants qui doivent apprendre à vivre à la dure, se composant un bagage pénible pour un si petit âge. L'auteure nous emmène un visage de la société que l'on préfère souvent ne pas voir, garder cacher par nos vies bien structurées et remplies de « bisounours » rose. Malheureusement, la réalité de certains est loin d'être aussi colorée que nos arcs-en-ciel quotidiens.

Chacun des protagonistes expérimente des difficultés et ils se croiseront tous, car ils habitent le même immeuble. Cette noirceur est ubiquiste et pourrait déplaire aux avides lecteurs de romance ou de bouquins optimistes. L'impression, presque palpable, de la misère humaine y est fortement présente. Il nous est impossible de rester insensible et l'auteure arrive à rendre ses personnages attachants. le brio de l'oeuvre est dans l'acharnement de vivre de ces petits en prisent avec des situations qu'ils n'ont jamais demandées.

La plume, quant à elle, me laisse un peu perplexe. La narration utilise des québécismes et est loin du français international que j'affectionne tant. Les conversations, évidemment, sont en « joual ». Concrètement, il sera possiblement ardu pour un français hors Québec de tout comprendre, bien qu'il n'apparaît pas si difficile de déchiffrer nos termes. Malgré cet aspect, nous sommes devant une écriture sensible et touchante qui nous permet de savoir les pensées des personnages.

La structure même du livre pourra paraître étrange. Les titres de chapitres sont dans une langue qui m'est inconnue (probablement de l'arabe). Je n'ai pas très bien saisi la raison. de plus, la taille et l'allure des sections varient. On y aperçoit, parfois, des feuilles qu'avec un seul paragraphe. Remarquez que 145 pages ne sont déjà pas volumineuses, si en plus l'espace n'est pas pleinement employé…

Finalement,

À lire pour l'aspect humain si le pessimisme et le côté sombre de la vie ne vous rebutent pas. Malheureusement, la narration utilisant des québécismes m'a déplu. 6 sur 10.

On aime : la sensibilité de la plume, les personnages, la moralité

On n'aime pas : la forme et structure, la plume utilisant des québécismes.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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