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Critique de Malahide75


Anjel noie dans l'alcool ses problèmes existentiels : ses parents biologiques l'ont abandonné, lui et son jumeau ; son jumeau, justement, qui a assassiné leurs parents adoptifs ; et globalement l'impression de ne pas être à sa place.
Alors lorsque les premières hallucinations arrivent, Anjel met ça sur le compte de l'alcool, tente la désintox et file chez le psy. Mais ce traitement de choc n'est cependant pas suffisant et bientôt les hallucinations deviennent de plus en plus fréquentes et structurées... Ce pourrait-il que cela soit plus que des visions ?

Lire Jacques Barbéri est une expérience. Avec son style haché, son vocabulaire très personnel, son ton volontiers familier, l'auteur crée un univers qui lui est propre, dans lequel le lecteur est convié avec plaisir. le revers de la médaille est que Barbéri a souvent du mal à tenir les chevaux et que ses envolées (lyriques, délires, hallus, scènes de sexe...) dépassent parfois la mesure, laissant pantois le lecteur qui a suivi, tout comme celui qui se perd en chemin.
Le présent ouvrage ne fait pas exception à cette règle.
Entre le trash et le débordement érotique, entre les références culturelles et les comparaisons omniprésentes, entre les délires sorties d'hallucinations sous drogue, les explications scientifiques et les apparitions de dieux mythologiques, on peut aisément comprendre le lecteur déboussolé.
Comme je le disais, lire Barbéri est une expérience... à laquelle on adhère ou non. Pour le lecteur qui monte dans le wagon, « Le Crépuscule des chimères » sera un rodéo bien plaisant, savoureux dans son irrespect, dans son impertinence et dans son humour.
J'ai apprécié la ballade... sans cependant me précipiter pour refaire un tour !
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