Je suis passée à côté de ce livre, qui m'a paru très long alors qu'il ne fait que 200 pages.
Les cent premières se résument en une succession de descriptions sans fin (description
De Nantes, descriptions de photos, descriptions de tous les membres de la famille). Il faut donc attendre la moitié du roman pour atteindre "l'intrigue", dont les premiers mots sont annoncés dans la quatrième de couverture.
Mon espoir d'un développement a vite été déçu. Il ne se passe rien. Rien. C'est un livre nostalgique où la narratrice, un peu à la manière de
Modiano, se rappelle, se souvient, exhume un flash, détaille un évènement, ayant un rapport souvent lointain avec Madeleine et son histoire d'amour, qui m'a paru bien fade.
Par ailleurs, je ne me suis pas attachée à ce personnage principal de la tante Madeleine, trop loin et trop absent. Je n'ai ressenti aucune émotion. J'ai également été gênée par le point de vue choisi pour raconter l'histoire qui m'a encore plus distanciée de ce livre.
Alors que j'avais beaucoup aimé
Un dimanche à Ville-d'Avray, j'ai eu le sentiment de lire une histoire très similaire, mais datée, d'un autre temps et d'une autre génération.
Dommage.
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