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Critique de thedoc


thedoc
10 septembre 2022
Haru Ueno, marchand d'art à Kyoto, a dans sa jeunesse une brève liaison avec une Française, Maud. de cette aventure naîtra Rose, sa fille. Mais Maud est catégorique : si Haru cherche à connaître sa fille, elle se suicidera. Haru n'a pas d'autre choix que de se plier à cette décision mais il va engager un détective et un photographe pour suivre à distance la vie de sa fille. Haru trouvera dans cet amour à sens unique un sens à sa vie

Sans aucun doute Muriel Barbery connaît extrêmement bien le Japon, et notamment Kyoto, ville où elle a résidé durant deux ans. On ne connaîtrait pas l'auteure d'« Une heure de ferveur », on pourrait tout à fait croire qu'il s'agit ici d'un livre japonais tellement l'histoire et le style d'écriture me rappellent la littérature nipponne. Mauvaise pioche en ce qui me concerne car ce n'est pas le genre que j'apprécie le plus sachant que l'ensemble est extrêmement contemplatif, descriptif, parfois philosophique et très elliptique, lent, très lent, et pour finir, très ennuyant. La lecture a été laborieuse, c'est peu dire.
On voit défiler la vie d'Haru, ses conquêtes amoureuses, ses relations professionnelles, ses amis très nombreux, sa famille. On suit les réflexions sur sa fille, sur le bouddhisme et son amour pour l'art. D'ailleurs, les trois fils de sa vie sont l'art, l'amitié et sa fille, et effectivement, on tourne autour de cela durant toute l'histoire. A ceci près qu'il faut y ajouter un conte avec un renard que je n'ai pas compris – ou bien je n'étais pas disposée à l'être – et beaucoup de morts liés à une mystérieuse malédiction. Et enfin, on y boit énormément de saké.
Voilà, vous l'aurez compris, la sauce n'a pas pris mais cet avis est entièrement personnel et n'enlève rien à la beauté de l'écriture de Muriel Barbery, très poétique. Elle nous décrit un Japon féerique et nous parle du bouddhisme avec passion. Les amateurs de littérature japonaise y trouveront peut-être leur compte à ceci près qu'il s'agit d'un roman français et donc pour les puristes, ce n'est pas sûr qu'il plaise.
Ce livre figure parmi la première sélection du prix Goncourt… cette sélection est toujours un mystère pour moi. Ce roman est passé très loin au-dessus de ma tête.
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