Sombreval, prêtre défroqué revient dans le pays qui l'a vu accomplir son ministère avec sa fil
le à la santé maladive. La femme de ce dernier, qui ignorait sa condition d'homme de Dieu, complice involontaire de ses turpitudes mourut sous le choc de la découverte en lui laissant le fruit de son péché, cette Calixte qu'il aime plus que tout au monde, comme aime une mère. Scandale vivant, renégat, athée, objet de l'exécration du voisinage, il est, tel le Diable, remplit de l'orgueil du révolté et de sa science de la chimie. N'ayant plus la foi, il cherche par la science, à sauver sa fil
le angélique, qui se meurt paradoxalement, la fervente croyante, de l'atroce poids de culpabilité que représente la vie de son père. Elle, qui dans le secret de son coeur, s'est fiancée au Christ en prononçant ses voeux de carmélite, dans l'espoir de racheter l'âme de son père, voit celui-ci feindre un retour à dieu et le repentir sincère, encourant la damnation éternelle pour sauver la vie terrestre de cette fille, son seul objet d'adoration, à lui, l'apostat.
Un roman qui manque de vraisemblance, alourdit par le style – tout en point d'exclamation - un brin hystérique et grandiloquent de son auteur.
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