Citations sur La société cancérigène : Lutte-t-on vraiment contre le canc.. (35)
Malgré l'énormité des moyens engagés depuis trente-cinq ans par les pays occidentaux, la lutte contre le cancer est un échec-
L'épidémiologie a-t-elle les moyens de prouver le lien de cause à effet entre pesticides et cancer ?
Sur les 500 substances actives actuellement commercialisées en France, environ 8% sont classées - possibilité d'effets irréversibles - ou - peut provoquer le cancer -. Faut-il s'en étonner, puisque leur nocivité est précisément leur raison d'être ?
il est plus difficile de prouver que de ne rien voir.
L'enfant est une victime privilégiée de l'environnement toxique. À cause de son faible poids - la même saucisses aux nitrites sera plus dangereuse pour un enfant de 20 kg que pour un adulte qui en pèse 60 - ; parce-que les barrières naturelles sont encore perméables et laisses davantage passer les substances toxiques dans le sang ou le cerveau ; enfin, par ce que la plupart des polluants sont rapportés par les chaussures ou se déposent directement sur le sol, où ou il joue et circule à quartes pattes, parce qu'il met les mains à la bouche, pour tout cela, et aussi parce qu'il est déjà vulnérable in utero aux produits auxquels est exposée sa mère, l'enfant est bien malgré lui un indicateur de la qualité des milieux.
Lorsque les cancers d'enfants se multiplient, ce ne sont pas la longévité où le tabagisme qui augmentent, ce sont les conditions d'un monde sain qui diminuent.
Comment l'âge serait-il - en soi une explication autonome de cancer ?
Mais le cancer serait-il inévitablement la rançon de la longévité ?
Pourquoi compte-t-on plus de morts de cancer dans certaines régions que dans d'autres ?
Comment expliquer alors l'augmentation des cancers cérébraux ? L'exposition aux dérivés nitrés est la seule à figurer dans la très officielle liste des causes professionnelles. Mais d'autres facteurs de risque sont connus : les rayonnements ionisants, les champs électromagnétiques, les pesticides, les solvants, le plomb.
En vingt ans, le nombre de décès par lymphomes a été multiplié par 3, passant de 1700 à 5200.
Le taux de mortalité du cancer a augmenté de 262 % entre 1950 et 1988, de 20% entre 1980 et 2000.
Le pourcentage de décès est passé de 7 % en 1920 à prés de 30% en 2000, à tel point qu'aujourd'hui 1 homme sur trois et 1 femme sur 4 meurent du cancer en France.
La maladie fait chaque année 150.000 morts, 500.000 aux États-Unis, plus de 7 millions dans le monde.
C'est tous les ans l'hécatombe de la Grande Guerre, prés de 20 fois le bilan des accidents de la route.
Même sans contagion on peut parler d'épidémie et me me de pandémie.