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Critique de Bruno19


Ce roman est double:
Le récit commence à Rome en 1798 aux lendemains de la Révolution Française. La France est sous le directoire. le général Bonaparte est parti en campagne en Egypte mais il a aussi envoyé ses troupes à Rome pour faire le siège du Vatican. le pape Pie VI est emprisonné, les cardinaux ont fuit pour la plupart et Bonaparte a contraint le Pape à signer un traité. Outre les demandes financières, le futur Napoléon a exigé la fourniture de 500 manuscrits de la bibliothèque Vaticane ainsi que des documents d'archives secrètes ayant trait à la France.
Antonin Farges, abbé français exilé à Rome au poste de bibliothèquaire, essaye avec ses camarades de dérober les plus précieux manuscrits afin de les soustraire à cette rapine.
En effectuant ce "sauvetage", l'abbé va tomber sur un manuscrit qui va le ramener vers son passé, son enfance et ses débuts de prêtre, en France, dans le gévaudan.
Ces 100 premières pages sont l'introduction du récit. A présent, nous découvrons le contenu du manuscrit. Il s'agit du récit d'un homme qui serait aujourd'hui qualifié de "serial killer" racontant ses débuts dans le meurtre.
Cette transition de 25 pages achevé, vient l'histoire de la vie d'Antonin Farges à compter de 1764 jusqu'à son exil romain en 1793, fuyant la Terreur et les mensonges du pouvoir sur "lo calamitat del bon dieu", la calamité du Bon Dieu, la bête du gévaudan. Cette deuxième histoire nous occupera 220 pages durant, puis retour à Rome en 1798 où bien des gens recherchent ce manuscrit pour l'utiliser ou le detruire, mais prêts à tout pour l'obtenir (y compris le meurtre et la torture). Cette traque du manuscrit durera encore 150 pages...
Deux époques historiques comme toile de fond, un mystère célèbre. Une première partie peut être un peu moins haletante que la suite mais au final une bonne fiction avançant une hypothèse plausible sur le mystère de "la bête".
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