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Critique de oran


oran
15 février 2024
Ainsi s'achève cette tétralogie s'étendant sur 83 longues années étalées sur deux siècles.
De ce dernier tome, j'ai aimé, avant tout, son titre emprunté à une citation de Camus « Au milieu de l'hiver, j'apprenais enfin qu'il y avait en moi un été invincible »
( L'Eté- 1954- Retour à Tipasa 1954). Il résume si bien la saga de cette famille, de chacun de ses membres et du cercle de ses amis , qui a dû affronter la peine, la tristesse, la guerre, l'exil, la mort et la vie qui continue, l'apaisement, l'amour qui ressurgit dans les moments les plus insidieux, les plus poignants, qui a surpassé le froid douloureux de l'hiver , symbole du mal, du désespoir, de la violence, des heures sombres, pour retrouver la lumière sublime de l'été, métaphore du bonheur, de la joie de vivre…
Une famille qui a su, grâce à ses valeurs, et comme Camus, faire de sa vie son métier d'Homme et de Femme «  J'avais fait mon métier d'homme et d'avoir connu la joie tout un long jour ne me semblait pas une réussite exceptionnelle, mais l'accomplissement ému d'une condition qui, en certaines circonstances, nous fait un devoir d'être heureux. » (Camus, Noces à Tipasa 1938).
Catherine Bardon a, une fois de plus, avec justesse et intelligence, croisé et intégré les évènements marquants ou un peu moins qui ont jalonné les 33 ans racontés dans ce dernier livre.
Une réussite littéraire.
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