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Critique de florencem


J'ai toujours un peu peur quand je commence un second tome d'une trilogie. Souvent, malheureusement, il y a une baisse niveau avant une remontée fulgurante avec le dernier tome. Avec Grisha, j'ai eu une excellente surprise, car je n'ai pas eu ce ressenti. Je pense que la présence de Sturmhond y fait beaucoup. Introduire un personnage aussi charismatique a clairement redonné un coup de peps à l'histoire.

Après une petite coupure manga, j'ai donc enchaîné ma lecture du Dragon de glace. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, après la fuite d'Alina et Mal. Je me doutais bien que le Darkling n'allait pas les laisser tranquille, mais qu'allait bien pouvoir trouver Leigh Bardugo sans retomber dans un même schéma narratif ?

J'ai beaucoup accroché aux nombreux choix de l'auteur. La seule chose qui m'a vraiment chagriné est, comme très souvent dans les romans, le manque de communication entre les protagonistes principaux. J'avais envie de les secouer, voire de les gifler. Mais mis à part cela, j'ai encore une fois été entraînée sans mal dans cette nouvelle aventure.

Comme je l'ai dit au début de ma critique, l'arrivée de Sturmhond y fait beaucoup. Personnage énigmatique, charismatique, aux nombreuses facettes, j'ai été réellement charmée. le Darkling étant quasiment absent, et Mal étant un personnage très classique, il fallait quelqu'un pour pimenter le Dragon de glace. Et c'est une réussite. Sturmhond est complexe. Intelligent, manipulateur mais avec une morale et le souhait de faire le bien, même si ses méthodes sont parfois un peu borderlines. Il n'empêche qu'il porte ce second tome sur ses épaules, et qu'il pousse Alina à sortir de sa zone de confort.

Autre point que j'ai réellement apprécié : l'aspect politique et tactique. On observe beaucoup plus les dessous de la monarchie dans le Dragon de glace. On voit combien Ravka a été un pays mal géré, que les Grishas ont été élevés de façon à ce qu'il n'y ai pas de cohésion, que l'ambition d'un seul homme a réduit à néant tout un peuple. L'univers de Grisha a déjà été bien implanté et maintenant, nous voyons l'envers du décor, ce qui permet de mieux appréhender l'ensemble. La seule chose à laquelle je n'adhère pas, est l'aspect religieux/fanatisme. Mais en même temps, il a tout à fait sa place dans ce monde.

Le Dragon de glace est donc un tome réussi qui apporte plus de lumière sur Ravka, sur la psychologie d'Alina, et la dualité de sa recherche de pouvoir et son désir de sauver son pays et ses amis. le Darkling est encore une fois, malgré sa présence restreinte, un « méchant » qui n'a pas qu'un côté machiavélique, jouant sur le fait que sa vision du monde est aussi compréhensible. J'ai hâte de découvrir la suite et fin de cette première saga.

Par contre, j'avais le tome un de l'ancienne édition, et le deux et trois de la nouvelle… Je comprends pas l'utilisation des noms en anglais pour la Nappe, le Petit Palais… Autant les noms slaves ont un sens, autant là…
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