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Critique de Phoenicia
Une lecture dense. Sombre. Surprenante.
N'ayant jamais lu de dark academia avant celui-ci, je ne savais pas à quoi m'attendre, ni quelles sont les grandes caractéristiques du genre en lui-même. J'avais entendu de ce titre qu'il était génial, haletant, avec une fin qui donne envie de se jeter sur le tome 2 de suite.
J'avoue que de prime abord, je n'étais pas des plus emballées. Je trouvais l'univers très confus, parce que emplis de plusieurs formes de magie qu'il m'a fallu découvrir au fur et à mesure, des formes de magie en outre vis-à-vis desquelles je ne suis peut-être pas familières, et parce que le récit se passe sur plusieurs temporalités. Je trouvais enfin l'héroïne assez déplaisante.
Pourtant, tout ces points "négatifs" s'effilochent au fur et à mesure que l'on plonge dans le récit. On finit par appréhender et comprendre ces magies et le fonctionnement des différentes maisons. On finit par se repérer dans les différentes temporalités, comprendre les liens qui se tissent entre elles. On finit par avoir de la compassion pour notre héroïne et même par l'apprécier dans son rôle de survivante qui n'a pas été épargnée par la vie, loin de là. Certains épisodes de sa vie sont à donner des nausées ou à te glacer d'effroi.
La densité du récit fait qu'il est dur à résumer en quelques mots. On est à Yale. Mais un Yale dans lequel il ne fait pas bon vivre. Alex Stern a la capacité de voir les Gris, autrement dit des spectres. Ces derniers sont particulièrement attirés par des rituels magiques auxquels s'adonnent huit sociétés secrètes de Yale. Une neuvième est là pour arbitrer, éviter les débordements, que ce soit spectraux ou estudiantins. C'est le rôle de Stern, novice.
Sauf que sa première année est loin d'être tranquille. Son "tuteur" a disparu et un meurtre a eu lieu, qui pourrait être la conséquences d'un dérapage d'étudiants un peu trop ambitieux.
On est donc entre le thriller et l'urban fantasy. Mais dans une ambiance sombre. Vraiment très sombre. Ce récit est pour un public averti : violence, agression sexuelle, overdose, trafic de drogue sont abordés dans des scènes qui ne sont en aucun cas édulcorées et de manière régulière. Que ce soit la vie passée d'Alex ou les actes des différentes maisons, en passant par les étudiants qui abusent d'autres étudiants en état de faiblesse, on a une atmosphère assez lourde, il faut en convenir.
Outre l'univers fantastique qui m'a impressionnée par son originalité, j'ai apprécié que l'enquête soit facile à suivre, tout en nous réservant des surprises. J'entends par là qu'on suit le cheminement d'Alex, rendant ainsi des points de narration moins opaques, tout en suscitant notre intérêt vers la piste suivante. La conclusion n'était en aucun cas prévisible. En tout cas, je n'avais rien imaginé s'en approchant pour ma part.
Si la fin ne me donne pas envie de me jeter immédiatement sur le tome 2 ( surtout parce qu'il existe de très bons résumés spoilants, je n'ai pas peur d'oublier ainsi), je dois reconnaître que je la lirai avec avidité lorsqu'elle sortira en poche.
N'ayant jamais lu de dark academia avant celui-ci, je ne savais pas à quoi m'attendre, ni quelles sont les grandes caractéristiques du genre en lui-même. J'avais entendu de ce titre qu'il était génial, haletant, avec une fin qui donne envie de se jeter sur le tome 2 de suite.
J'avoue que de prime abord, je n'étais pas des plus emballées. Je trouvais l'univers très confus, parce que emplis de plusieurs formes de magie qu'il m'a fallu découvrir au fur et à mesure, des formes de magie en outre vis-à-vis desquelles je ne suis peut-être pas familières, et parce que le récit se passe sur plusieurs temporalités. Je trouvais enfin l'héroïne assez déplaisante.
Pourtant, tout ces points "négatifs" s'effilochent au fur et à mesure que l'on plonge dans le récit. On finit par appréhender et comprendre ces magies et le fonctionnement des différentes maisons. On finit par se repérer dans les différentes temporalités, comprendre les liens qui se tissent entre elles. On finit par avoir de la compassion pour notre héroïne et même par l'apprécier dans son rôle de survivante qui n'a pas été épargnée par la vie, loin de là. Certains épisodes de sa vie sont à donner des nausées ou à te glacer d'effroi.
La densité du récit fait qu'il est dur à résumer en quelques mots. On est à Yale. Mais un Yale dans lequel il ne fait pas bon vivre. Alex Stern a la capacité de voir les Gris, autrement dit des spectres. Ces derniers sont particulièrement attirés par des rituels magiques auxquels s'adonnent huit sociétés secrètes de Yale. Une neuvième est là pour arbitrer, éviter les débordements, que ce soit spectraux ou estudiantins. C'est le rôle de Stern, novice.
Sauf que sa première année est loin d'être tranquille. Son "tuteur" a disparu et un meurtre a eu lieu, qui pourrait être la conséquences d'un dérapage d'étudiants un peu trop ambitieux.
On est donc entre le thriller et l'urban fantasy. Mais dans une ambiance sombre. Vraiment très sombre. Ce récit est pour un public averti : violence, agression sexuelle, overdose, trafic de drogue sont abordés dans des scènes qui ne sont en aucun cas édulcorées et de manière régulière. Que ce soit la vie passée d'Alex ou les actes des différentes maisons, en passant par les étudiants qui abusent d'autres étudiants en état de faiblesse, on a une atmosphère assez lourde, il faut en convenir.
Outre l'univers fantastique qui m'a impressionnée par son originalité, j'ai apprécié que l'enquête soit facile à suivre, tout en nous réservant des surprises. J'entends par là qu'on suit le cheminement d'Alex, rendant ainsi des points de narration moins opaques, tout en suscitant notre intérêt vers la piste suivante. La conclusion n'était en aucun cas prévisible. En tout cas, je n'avais rien imaginé s'en approchant pour ma part.
Si la fin ne me donne pas envie de me jeter immédiatement sur le tome 2 ( surtout parce qu'il existe de très bons résumés spoilants, je n'ai pas peur d'oublier ainsi), je dois reconnaître que je la lirai avec avidité lorsqu'elle sortira en poche.
