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Critique de Pyjam


Pyjam
24 novembre 2016
Depuis Hellraiser et les Livres de Sang, on voudrait cataloguer Clive Barker comme un écrivain de l'horreur, mais finalement tous ses livres sont différents, et, de mon point de vue, Barker est avant tout un auteur de contes fantastiques qui utilise toutes les couleurs du genre, du merveilleux au terrifiant, comme il le montra avec le Royaume des Devins.

Du coup, il ne faut pas s'étonner si avec Galilée, Barker a voulu écrire un roman à l'eau de rose qui baigne en permanence dans une atmosphère glamour et onirique.

Le roman parle d'une famille de gens scandaleusement riches et puissants, les Geary, nécessairement corrompus, certains malveillants, mais le plus souvent vains; d'une jeune femme modeste rêvant d'une vie meilleure et qui épousera le prince charmant puis réalisera combien c'est un homme vide. Il parle d'une famille d'immortels, les Barbarossa, dont les derniers représentants décadents et apathiques vivent reclus dans une grande maison dessinée par Thomas Jefferson, à l'exception de l'énigmatique Galilée, l'amant magnifique, qui s'est exilé (ou à été banni) sans qu'on sache pourquoi. Les deux familles se haïssent et se craignent pour des raisons qui demandent à être élucidées.

Si vous recherchez un roman dans le genre de Secret Show, ce n'est pas le bon choix, Galilée est un roman porté par son atmosphère étrange à la Gatsby mélangée à des éléments fantastiques, sa galerie de personnages hors du commun, et par l'élégance de son style impeccablement rendu en français grâce au talent de Jean Esch.
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