du côté des éloges, on soulignera le plaisir profond d'évasion que procure le roman, à tous les sens du terme, puisqu'il s'agit d'un voyage un peu dantesque à travers plusieurs univers, ou Royaumes, connexes au nôtre :
Imajica est un livre des merveilles, dont l'intrigue, les rebondissements et surtout les descriptions et évocations, sont une perpétuelle jouissance de l'imagination. Que cette jouissance contribue, dans ce cas, à nous faire oublier la pauvre leçon de cette fresque splendide, leçon idéologique convenue sur la bonté naturelle des (Déesses-)mères et du Matriarcat, sur l'horreur sanglante du Patriarcat monothéiste.
Imajica est un peu comparable à ces chefs-d'oeuvre de la peinture, où formes et couleurs ravissent l'oeil et l'esprit, et dont le sujet est imposé par le commanditaire.
(sur les deux volumes)
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