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Lecture en 2 jours. Septembre 2015.

Ce premier roman d'Emily Barnett est pour le moins étrange. On s'y perd complètement, totalement, au point de n'y rien comprendre jusqu'à la fin et encore celle-ci n'explique pas tout. Peut-être, l'intention de l'auteur réside-t-elle dans ce flou artistique et, dans ce cas, je ne devrais rien révéler ici. Si vous avez envie de lire environ 120 pages sans fil conducteur n'allez pas plus loin. Pour l'instant, il s'agit du premier livre de cette sélection que je n'apprécie pas.

Je me demande si j'ai laissé échapper un détail crucial.
Emily Barnett raconte deux histoires qui se mélangent au point de n'en faire qu'une. Celle de Mary dans les années 50 entre la France et New-York et celle d'une autre Mary dans un espace temps assez flou. La seconde est-elle simplement la petite fille de la première en proie à des crises d'hallucination schizophrène ? Existe-t-il en pont "fantastique" spatio temporel entre les deux personnages et les deux époques et ce passage est-il responsable de la folie de Mary ? Laquelle est folle ?

Bref, on se laisse prendre par un étrange suspens qui rend le récit attirant par sursauts, mais globalement je ne me suis pas vraiment amusée. Désolée...
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Quel étrange petit roman ! Déstabilisant mais passionnant. le récit se tisse par la grâce de deux personnages dénommées : Mary. L'une vit à New-York dans les années 1952-1953 et l'autre dans le nouvel millénaire 2000.

La construction du récit est intéressante, l'auteur nous entraîne vers un méandre étrange où la folie est de la partie, le rêve ou bien la réalité. Une toile a exploré, détail par détail ou bien dans sa globalité. Chacun cherchera la sortie du labyrinthe a sa manière.

Parfois, on suppose par un détail que Mary est peut-être une seule et unique personne à deux époques différentes. Mais impossible puisque la Mary de 2000 a treize ans. Puis, il y a Nicole, la poupée qui parfois est une maman.

C'est déjanté, j'ai adoré ce premier roman osé mais parfaitement bien construit et original. le nez dedans, plus envie d'en sortir.

Je pense toutefois, que ce genre de lecture est particulier, et je comprends fort bien les commentaires mitigés voire négatifs.

Il faut aborder cette lecture en sachant que vous pénétrez dans un monde différent, une vision différente du temps, de l'espace, des personnages. C'est un folie douce, belle lecture dont vous en sortez un peu tourneboulés.

Osez ce livre, il est court et sort des chemins battus, et en plus, la plume de Emily Barnett est très agréable voire poétique.

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Mary oh Mary, si je savais…

Je ne me serais pas acharnée à terminer la lecture de ce roman qui me laisse un gout amer, serais-je passée à côté de quelque chose, n'aurais-je pas assez de jugeote pour comprendre où l'auteure voulait en venir ?
Franchement je n'en sais rien, je n'ai rien compris à ce premier roman.

Mary est le prénom que se partagent les deux héroïnes du récit, l'une adolescente vivant dans un château pendant les années 2000, et l'autre américaine des fifties amoureuse de Jim, en plein Red Scare. Ça on le comprend, mais par la suite, j'étais complètement perdue dans une dimension spatio-temporelle qui me dépasse radicalement ! On navigue entre le présent, le passé, les psychoses de l'une, les délires de l'autre. Laquelle est folle, laquelle est laquelle déjà?

Ça a le mérite d'être bien écrit, mais on se perd au fil de l'histoire, j'ai eu beau essayer de me raccrocher aux indices pour établir un lien entre les deux héroïnes, mais je suis restée sur ma faim.

Quant à la quatrième de couverture je la trouve un peu déclamatoire, un univers à la Daphné du Maurier, je suis désolée, nous sommes à un univers tout court…

Elle se serait appelée Ariane, on aurait peut-être trouvé un fil, mais elle s'appelle Mary
Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas compris ce livre. Mais alors pas du tout. Quelle est la frontière entre la folie et la réalité ? Y en a-t-il vraiment une d'ailleurs ? Y a-t-il réellement un lien entre les deux héroïnes de ce roman ? Beaucoup de questions, et peu de réponses. le style est agréable, ce n'est cependant pas suffisant pour trouver un réel plaisir de lecture et prolonger le questionnement né autour de ce livre.
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Roman d'atmosphère, romanesque et gothique à la fois, énigmatique et brillant, Mary n'est pas un livre confortable dans lequel tout est donné au lecteur.
Deux trames narratives se croisent. Il y a deux Mary, l'une est une adolescente des années 2000 qui évolue en France, dans un étrange "château", et l'autre est une jeune femme dans les années 1950, aux Etats-Unis, amoureuse d'un peintre américain, qui assiste une psychiatre sur fond de Maccarthysme. de mystérieux ponts relient les deux héroïnes: une poupée de chiffon, une cape de fourrure... des indices sont disséminés pour que le lecteur établisse assez vite l'idée qu'un lien très fort unit les deux personnes.

L'alternance des deux strates du récit est vraiment très réussie sur le plan stylistique. J'ai particulièrement apprécié la poésie disjointe de la Mary contemporaine, qui raconte sa vie à la première personne: sa folie (douce ou pas) se traduit par des propositions coupées les unes des autres, une sorte de grâce hallucinée se dégage de ce phrasé particulier, au gré de ses expériences tordues par une perception très spéciale. Elle peut parfois ressembler à un medium, à une extra-lucide, cette jeune fille traumatisée par le passé... Touchante, fragile, ou inquiétante et dangereuse?
Pour suivre la vie de la Mary américaine des années 50, le lecteur retrouve l'épaisseur rassurante d'un récit plus classique, l'atmosphère de romans de Fiztgerald, ou bien des films sur le maccarthysme, avec un personnage insatisfait et intelligent, qui essaie de mener une vie intéressante, dans un contexte politique qui broie les individus.
Mais à mon avis, ce roman permet aussi une réflexion, à un autre niveau encore, sur la création littéraire. Est-ce que toute fiction n'est pas une forme d'entreprise schizophrène? Est-ce que tout romancier n'est pas enfermé dans un château étrange d'où il fait surgir des êtres, son corps habité par des voix qui ne lui appartiennent pas?
J'ai aimé cette lecture, parce que j'aime les oeuvres qui résistent, dans lesquelles on est déstabilisé et où l'on est guetté soi-même, en tant que lecteur, par le danger de se perdre... Emily Barnett a réussi à établir une cohérence romanesque sur le fil fragile de la folie, subtile et singulière.
Lien : http://effleurer.une.ombre.o..
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J'ai eu beaucoup de mal à lire Mary, essentiellement à cause de la structure du roman : tout le long, l'auteur mélange les récits, passant allègrement de tranches de vie quotidienne à des souvenirs anciens et / ou à des délires psychotiques. Il y a très peu d'indications temporelles (sauf pour les faits se déroulant dans les années 1950), les personnages principaux ont le même prénom et l'on navigue sans cesse entre "maman est morte" et "maman est en vie" sans savoir s'il s'agit de retours en arrière ou de visions de la jeune Mary... tout cela a fini par me perdre ! L'histoire en elle-même est plutôt intéressante et la conclusion éclaire la plupart des points obscurs du roman ; malheureusement beaucoup de questions restent sans réponses, et j'ai tourné la dernière page en ayant la désagréable impression d'être passée à côté de quelque chose. Je n'ai rien ressenti pour les personnages, je les ai regardé se débattre dans leurs problèmes avec indifférence, et même si je souhaitais connaître le fin mot de l'histoire le roman ne m'a pas vraiment tenue en haleine. Reste le style d'Emily Barnett qui n'est pas désagréable à lire et une ambiance oppressante bien rendue...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Deux récits se croisent et alternent : deux jeunes femmes dénommées Mary se racontent.
L'une vit en France dans un lieu appelé « château », c'est une adolescente qui prend soin de sa mère, isolée et murée dans un autre monde. L'adolescente prend la parole à la première personne. Une autre Mary, vivant dans les années cinquante aux Etats-Unis, compagne d'un peintre et confrontée au maccarthysme.
Quel lien entre ces deux histoires ? J'ai mon idée et interprétation que je ne vous livrerai pas pour vous le laisser découvrir.
Quand au style : j'ai préféré l'écriture et la construction classique des parties se déroulant dans les années cinquante.
J'avoue qu'on est déstabilisé par les parties décrivant Mary l'adolescente : folie, hallucinations avec une lecture plus difficile car on se perd avec elle.
Un roman sur la folie et la création artistique. La couverture psychédélique résume bien l'ensemble.
Difficile donc de qualifier ce texte : si vous avez envie de lire un roman différent, bien écrit mais complexe et déstructuré alors c'est pour vous.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Je ne suis sans doute pas une référence... jeeoense que je n'ai rien compris à ce roman. Je me suis perdue entre les deux personnages l'un dépressif et l'autre schizophrène et n'ai pas su démêler les noeuds de l'histoire.
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Incompréhensible
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