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Critique de Gally81


Il était une fois une ville paisible où tout le monde s'aimait et était heureux. Mais, un jour, plusieurs incendies ravagent la bibliothèque, l'école et d'autres lieux de vie. Depuis chacun se calfeutre chez soi, se méfiant des voisins et amis d'autrefois. Plus d'entraide. La ville s'assombrit et devient sale et austère, gouvernée par un étrange maire que tout le monde trouve « merveilleux ».

Mais dans ce monde d'hommes égoïstes, une ogresse bienfaisante apporte chaque nuit des plats à tous les habitants et ceux qui en ont le plus besoin, les quinze enfants de la Maison des orphelins.

Avec un style très classique, l'auteure raconte son histoire peuplée de dragons, d'ogres, de corbeaux et de pierres qui parlent, d'enfants clairvoyants que personne n'écoute. On ressent aussi tout l'amour et l'importance qu'elle porte aux livres : « Il y a dans un livre un pouvoir qui surpasse même celui d'un dragon. » C'est dire !

Kelly Barnhill aime aussi jouer avec les codes des contes classiques en renversant les places. Comme dans son précédent roman La fille qui avait bu la lune, où la méchante et horrible sorcière était une vieille dame pleine de bonté, ici, notre ogresse, si moche soit-elle, est une généreuse personne en quête de tendresse.

Une leçon d'entraide, de partage, de solidarité et au final d'amour.
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