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Critique de Ladybirdy


Sortez les papillons, les mésanges, les jolis mots, saupoudrez d'un zeste d'Amélie Poulain, rappelez vous le kangourou mélancolique de Laure Manel et voici dans ce patchwork magique Trente trois fois mon amour.

Julien, écrivain de comédies romantiques, vient de perdre son épouse, son double, son alter ego, sa belle Hélène. Avant de décéder, elle lui fait promettre d'écrire trente trois lettres qu'il devra déposer dans la stèle au cimetière Montmartre. Dévasté, mélancolique, nostalgique, Julien ne tient plus debout que pour son fils Arthur, quatre ans.

Dans les lettres qu'il écrit à sa défunte épouse, Julien raconte son désarroi, son quotidien, ses doutes, son manque. Quand il dépose une de ses lettres sur la tombe, il trouve un objet mystère. Dans sa souffrance, il ne peut que penser qu'il s'agit d'un signe d'Helene.

Ce roman est d'une douceur incroyable. On s'y promène les yeux fermés en effleurant les ruelles de Montmartre, on découvre des lieux magiques comme le mur des je t'aime que je ne connaissais pas. Ça sent bon Paris ce roman. C'est certes triste mais il y a pleins de petites bougies qui illuminent constamment le tableau. Arthur par sa jeunesse et insouciance colore sa maman des plus beaux ombrages. Julien rencontre des gens lumineux, des gens qui portent la vie quand lui croule sous le poids du deuil.

Un roman merveilleusement vivant qui fait du bien et donnerait envie de s'asseoir sur les marches de Montmartre, un sourire aux lèvres, une main accrochée à une autre.
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