Le sang de l'hermine

Après une première lecture de Michèle Barrière dont j'avais gardé un souvenir mitigé, j'ai voulu retenter cet auteur avec un roman se situant dans une autre époque. Et bien m'en a pris car cette lecture m'a quelque peu réconciliée avec l'auteur. Si j'ai toujours eu la sensation de quelques lourdeurs narratives par moment, elles étaient beaucoup plus légères que dans le roman précédemment lu. Il faut dire que cinq années et plusieurs publications se sont écoulées entre les deux, amenant sûrement l'auteur à affiner son .

Ceci dit, je pense que si j'ai accroché un peu plus à cette histoire, c'est aussi parce que l'époque m'intéressait plus que le Moyen Age. On y suit des personnages historiques tels que le roi de l'époque ainsi que Vinci donc. Ce dernier est un personnage étrange, trouble, à la fois fascinant et un brin antipathique. Au fil de l'histoire, le lecteur découvre la multitude d'invention de ce cerveau toujours en activité.

Côté intrigue, l'ensemble se tient, avec deux histoires parallèles : celle de Quentin et de Vinci, et la quête de Mathilde, la soeur de Quentin, qui s'interroge sur les origines réelles de son frère. La fin de l'histoire laisse à penser que cette deuxième partie de l'intrigue sera un fil conducteur au cours des différents romans de cette série mettant en scène le maître d'hôtel de François Ier.
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