La déchéance qu’est devenue ma vie me répugne, m’écœure. J’y renonce.
Mais je m’y résigne avec bonheur… mon seul et unique sentiment restant.
Mais je pourrais être tenté d’assassiner ceux que je considère comme des « pédoclastes ». Je sais que ce terme n’existe pas, mais il signifie littéralement : casseur, briseur d’enfants, contrairement au mot « pédophile » qui veut dire « aimant les enfants ». On croit rêver, non ?
La société est devenue une telle foire aux effets étourdissants, aux promesses de pacotille, qui tendent à se répéter jusqu’à la folie, une dictature, sous différentes formes.
À chaque instant, la vie vous teste sur votre propre tolérance à supporter les propos désobligeants et les injures que d’autres vous font subir.
La mort intéresse chacun puisque nous mourrons tous, un jour ou l’autre. La combattre est donc généralement inutile.
Je n’ai pas de compagne, pas de famille à moi, personne qui ne me retient dans mes envies, personne qui partage mes désirs, mes projets, ma foi, personne qui se soucie de mon travail. Mais, dans un même temps, je réalise que je peux agir à ma guise : manger où je veux, quand je veux, aller voir un film ou des amis… sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Je peux accomplir de belles choses, mais aussi, sans équilibre, me montrer destructeur pour les autres et pour moi-même. C’est sur cette frontière que je me positionne aujourd’hui
J’aimais la nuit, je l’écoutais, et c’est alors que j’ai découvert que la lune pleurait.
Il y a bien pire que les cafards, il y a les journalistes !
La rencontre avec les produits toxiques (alcool, drogue...) constitue la première phase. Vient ensuite la convoitise. Puis la nécessité. Ensuite l'obligation. Et pour finir la soumission. Voilà les différentes étapes qui conduisent immanquablement à l'addiction. L'agent toxique extérieur prend le relais de la dopamine. Puis le cerveau enregistre ce nouvel élément et le valide. Pour lui, votre choix est toujours le meilleur, qu'il provienne de votre désir ou qu'il soit imposé. Votre corps ne vous juge pas, il réagit juste de manière à ce que vous ne manquiez de rien et cherche, avant tout, à vous éviter d'être malheureux. Et parce que, pour lui, c'est devenu normal, il va exiger de vous que vous preniez toujours plus de ce produit toxique. Ce comportement nocif s'insinuera sournoisement, jour après jour, jusqu'à vous obliger à vous y soumettre totalement.