>
Critique de DragonLyre
J'ai récemment découvert le coup de crayon de Justine Cunha avec sa bande-dessinée « Héloïse et les Larmes de Givre » et j'ai adoré sa patte unique, sa façon de traiter les couleurs, de mettre en exergue les yeux de ses personnages. J'avais donc hâte de remettre le couvert et c'est son nom qui m'a convaincue de sauter le pas avec ce titre !
Dans « le Monde des Cancres », on retrouve bien ce style qui caractérise Justine Cunha, avec une palette nettement plus sombre, cette fois. Les regards sont toujours légèrement surdimensionnés et arborent ici des cernes marqués, même chez notre joyeuse petite troupe de collégiens. Il en résulte une ambiance gothique, renforcée par l'architecture de cette école à flanc de falaise. On se croirait presque en plein film de Tim Burton !
Côté scénario, nous partons à la rencontre du jeune Ben, récemment admis dans un pensionnat des plus stricts après une série de mauvaises notes. La directrice est décidée à remonter la barre très haut, comme avec chacun de ses élèves, « Ordre et Discipline » étant en effet les maîtres-mots de cette école glaçante à souhait. Malgré ses bonnes intentions, Ben se retrouve vite en retenue. Il découvre alors dans les sous-sols un véritable labyrinthe rempli d'énigmes à résoudre, d'exercices de mathématiques et de punitions épiques ! Dans sa fuite, il rencontre d'autres victimes du système et ils s'allient tous ensemble pour maximiser leurs chances de se sortir de ce pétrin sans être reformatés à l'instar de leurs autres camarades collés.
L'idée de base n'est pas forcément des plus originales, mais son traitement a su piquer ma curiosité. le symbolisme est conséquent, l'école et ses dirigeants cherchant à tout prix à faire rentrer chaque enfant dans le moule, quitte à effacer sa personnalité, ses passions, ses envies. Une critique de l'éducation qui peine encore et toujours à prendre en compte les individualités, et conditionne parfois les mentalités à tort et à travers. L'oeuvre reste toutefois très ciblée « jeunesse » tant les choses vont vite. Nous avons à peine le temps d'apprendre le prénom du premier personnage et les raisons de sa venue dans une école aussi saugrenue qu'il se retrouve déjà collé, en fuite, et entouré de la bande affichée en couverture alors que certains n'apparaissent que le temps de quelques cases. On en retire un certain manque de matière, tant au niveau du contexte général que des caractères et histoires des différents protagonistes. Un petit défaut sûrement dû au format très court, qui ne m'empêchera pas de découvrir la suite à sa parution, car le concept reste intéressant et divertissant à mes yeux !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
Dans « le Monde des Cancres », on retrouve bien ce style qui caractérise Justine Cunha, avec une palette nettement plus sombre, cette fois. Les regards sont toujours légèrement surdimensionnés et arborent ici des cernes marqués, même chez notre joyeuse petite troupe de collégiens. Il en résulte une ambiance gothique, renforcée par l'architecture de cette école à flanc de falaise. On se croirait presque en plein film de Tim Burton !
Côté scénario, nous partons à la rencontre du jeune Ben, récemment admis dans un pensionnat des plus stricts après une série de mauvaises notes. La directrice est décidée à remonter la barre très haut, comme avec chacun de ses élèves, « Ordre et Discipline » étant en effet les maîtres-mots de cette école glaçante à souhait. Malgré ses bonnes intentions, Ben se retrouve vite en retenue. Il découvre alors dans les sous-sols un véritable labyrinthe rempli d'énigmes à résoudre, d'exercices de mathématiques et de punitions épiques ! Dans sa fuite, il rencontre d'autres victimes du système et ils s'allient tous ensemble pour maximiser leurs chances de se sortir de ce pétrin sans être reformatés à l'instar de leurs autres camarades collés.
L'idée de base n'est pas forcément des plus originales, mais son traitement a su piquer ma curiosité. le symbolisme est conséquent, l'école et ses dirigeants cherchant à tout prix à faire rentrer chaque enfant dans le moule, quitte à effacer sa personnalité, ses passions, ses envies. Une critique de l'éducation qui peine encore et toujours à prendre en compte les individualités, et conditionne parfois les mentalités à tort et à travers. L'oeuvre reste toutefois très ciblée « jeunesse » tant les choses vont vite. Nous avons à peine le temps d'apprendre le prénom du premier personnage et les raisons de sa venue dans une école aussi saugrenue qu'il se retrouve déjà collé, en fuite, et entouré de la bande affichée en couverture alors que certains n'apparaissent que le temps de quelques cases. On en retire un certain manque de matière, tant au niveau du contexte général que des caractères et histoires des différents protagonistes. Un petit défaut sûrement dû au format très court, qui ne m'empêchera pas de découvrir la suite à sa parution, car le concept reste intéressant et divertissant à mes yeux !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
