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Critique de Asterios


Rick Bass est originaire du Texas. A l'aube de la trentaine, alors qu'il cherche avec sa femme un endroit reculé et tranquille pour écrire et elle pour peindre, faute de réussite dans leurs recherches, ils en viennent à s'installer entre le Montana et l'Idaho au sud de la frontière Canadienne.

Ayant peu de moyen, il opte pour une solution de gardiennage dans une grande propriété isolée dans la montagne où les voisins sont tous à quelques kilomètres les uns des autres. Ils se rendront rapidement compte que les relations sont directement en lien avec la nécessité d'entraide, et contrairement au temps, sont plutôt fraiches en été et plus chaleureuses en hiver.
Préparer l'hiver, c'est la préoccupation de Rick qui, débarquant en fin d'été, doit à tout prix faire ses provisions de bois de chauffage. C'est une fixation dont on comprend l'enjeu lorsque des -40° sont annoncés pour la saison froide... Il apprend donc à jouer de la tronçonneuse. En considération de la montagne de bois à provisionner, il faut le dire, c'est un art dont il faut connaitre toutes les partitions si on veut survivre

Mais Rick Bass parvient à trouver l'apaisement dans cet environnement encore préservé mais menacé par les intérêts humains. La déforestation et la pollution guettent, et on sent emerger des idées militantes grandissantes au long de son hiver.

Dans son journal, l'auteur nous donne les détails de son quotidien pendant cette période glacial. Rien de passionnant me direz-vous. Mais c'est pourtant le regard neuf et naïf d'un gars du sud sur la vie à la montagne qui donne son intérêt à son journal car la banalité de la vie prend les couleurs de la découverte au contacte des voisins qui savent et qui on la fierté de pouvoir distiller leurs précieux conseils. Car, c'est une vie à laquelle le moindre oublie ou la moindre négligence peut couter la vie.

Peut-être Rick Bass a t-il trouvé l'inspiration dans ces contrées éloignées, mais il aura fallut la partager avec toutes les préoccupation quotidiennes, l'épuisement, l'adaptation aux modes de vie et de communication avec les voisins et l'exterieur (pas de télé, pas de radio...), la préoccupation de toujours tout anticiper. Quoiqu'il en soit il laisse une part de son écrit à la contemplation de la nature et relate la paix intérieure que lui procure les grands espaces. Une sérénité blanche et silencieuse, communicative.
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